
Capturées par des hommes de la Couronne, deux fillettes devenues esclaves découvrent le monde et le système social de la Cité, le peuple-poussière et les Racines. La Fille feu follet est un récit poignant dans la pure tradition des contes de Terremer.
Cet ouvrage vous fera aussi explorer la poésie d’Ursula K. Le Guin son sens de la répartie et de l’analyse, dans un éloge de la modestie et de la lecture, mais aussi une interview singulière, et des articles signés Aurélie Thiria-Meulmans, traductrice, soulignant la profondeur de l’œuvre poétique de cette autrice majeure, baignée d’écriture dès le début de sa vie.
Plongez et découvrez de nouvelles facettes d’une des plus grandes autrices de la science-fiction !
La sortie chez ActuSF de deux recueils d’œuvres de et sur Ursula Le Guin a été l’occasion pour moi de découvrir cette autrice qui était depuis longtemps dans ma Pile à Lire. J’ai beau être une lectrice chevronnée, j’apprécie toujours un petit format pour tremper les pieds dans l’encrier d’une nouvelle plume, de nouveaux univers.
La fille Feu Follet est donc le premier écrit que j’ai lu du monument qu’est Ursula Le Guin. J’ai tout de suite été happée par sa plume, sa manière si singulière de peindre un univers, ses enjeux, ses coutumes, ses relations, en si peu de mot. D’emblée, elle nous emporte dans ce nouveau monde aux moeurs et coutumes codifiées, différentes. C’est à travers deux anonymes, deux petites filles comme il y en a eu tant d’autres, comme il y en aura encore tant, que nous voyageons dans leur nouveau chez elle. Une première expérience de l’autrice qui m’a ravie !
La suite du recueil ne comporte pas de nouvelles ; c’est un assemblage très intéressant et éclectique de ses essais, de ses discours mais également d’articles de spécialistes d’Ursula Le Guin. Cela permet d’embrasser toute la diversité, tant en genres qu’en sujets, de l’autrice. Dans cette anthologie, on la découvre sous divers aspects, sous differents angles, qui semblent essentiels pour apprécier toute la richesse de cette autrice.