Les Héritiers

Hello les amis !

Aujourd’hui je vous retrouve pour un article assez particulier. En effet, cette fois je ne vais pas vous parler de livre mais de jeu de rôle.

Les Héritiers est un jeu de rôle fantastique où se croisent merveilleux arthurien et parfums occultes. Vous y trouverez des personnages humanoïdes dont la véritable nature est magique.

Voici un petit résumé : Paris, la Belle Époque, avec ses monocles, ses chapeaux haut-de-forme, ses robes raffinées mais aussi les premières automobiles et le déploiement de l’électricité. Dans les replis de la société humaine se cachent les Faux-Semblants : des Fées classiques (tels que les elfes, ogres, korrigans, vampyrs) ou modernes (fées électricité, smogs, fleurs de métal). Vous incarnez l’une de ces créatures, cachant sous une apparence humaine son identité réelle.

Sous leur forme humaine, les Faux-Semblants disposent de pouvoirs surnaturels leur donnant un avantage certain ; sous forme féérique, ceux-ci sont encore plus spectaculaires. Mais mieux vaut être discret dans leur usage. Car, dans l’ombre, des chasseurs traquent vos semblables.

Pourquoi je vous en parle ? Eh bien parce que j’ai eu l’honneur de connaître l’une des créatrices de ce jeu, Isabelle Périer. Ce fut ma professeur de littérature au lycée puis une amie par la suite. Malheureusement, elle est décédée en 2017, sans que son jeu de rôle puisse connaître le jour véritablement. Des amis à elle l’ont donc repris et achevé en son honneur. Le jeu arrive au mois de mars, sous la forme d’un financement participatif.

À cette occasion, une campagne Ulule a été mise en ligne et a été ouverte dès aujourd’hui pour permettre à ce jeu de naître.

Si vous souhaitez participer à ce beau projet commémoratif, ou simplement vous renseigner, je vous laisse les différents liens ci-dessous.

La page Facebook : https://www.facebook.com/lesheritiersjdr/

Le compte Instagram : https://www.instagram.com/sombresprojets/

La campagne Ulule : https://fr.ulule.com/lesheritiersjdr/

Je remercie tous ceux qui participeront et/ ou partageront la nouvelle.

La Fantasy

On a tous entendu parler du Seigneur des Anneaux ou encore du Trône de Fer, ces immenses pavés qui regorgent de magie, de dragons, et de sombres intrigues… Voici donc un petit focus sur ce gigantesque univers qu’est la Fantasy.

Définition

La Fantasy est un genre littéraire qui fait partie des littératures de l’imaginaire.

Dans ce genre, le surnaturel est accepté voire même utiliser pour définir les règles d’un monde imaginaire. Contrairement au genre fantastique, l’existence de la magie n’est pas remise en cause et ne suscite pas forcément de la peur et de l’angoisse. C’est un mélange de légendes, de mythes et de contes où tout est permis.

Origines

La Fantasy tire ses origines profondes des mythes et légendes. Mais c’est assez récemment, au début du XXe siècle, que l’on voit apparaître les premières œuvres que l’on pourrait qualifier de pré-fantasy telles que Le Magicien d’Oz de Franck L. Baum (1900) ou Peter Pan de James M. Barrie (1911).

Les années 1930 à 1950 incarnent l’âge d’or de la fantasy anglophone avec de grands noms comme Mervyn Peake (Gormenghast) ou T. H. White (L’Épée dans la Pierre), fondateur de la fantasy arthurienne moderne.

Et c’est en 1955 avec la sortie du Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien que la Fantasy prend un tournant décisif. On considère d’ailleurs Tolkien comme fondateur de la Fantasy telle qu’on la connaît de nos jours, car c’est à partir de là qu’est né les différents termes de la Fantasy (high fantasy, heroic fantasy…).

En 1997, une nouvelle œuvre fait une entrée fracassante dans le monde de la Fantasy, créant, au passage, un nouveau sous-genre : Harry Potter et l’urban fantasy.

Caractéristiques

Voici quelques caractéristiques pour reconnaître une œuvre de Fantasy.

Le monde : L’une des grandes caractéristiques de la Fantasy est son monde bien particulier. En effet, cela peut se passer dans un monde alternatif, totalement inventé par l’auteur (Le Seigneur des Anneaux), ou alors sur une autre planète ou dans un autre monde relié au nôtre (Le Monde de Narnia). Les mondes de la Fantasy sont vastes est variés, séparé de notre monde de manière physique, morale ou légal. Mais leur point commun est qu’ils sont définis par des règles inventées par les auteurs.

La magie : L’une des règles en commun à toutes les œuvres de Fantasy est que la magie existe et qu’elle est pleinement acceptée en tant que telle. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, crainte ou non, elle existe et fait partie intégrante du monde.

Le style : La Fantasy se démarque également des autres formes littéraires par son style. En effet, la Fantasy utilise très souvent un style ancien, qui colle mieux à l’univers que le style moderne qui est souvent plus familier et donc moins adéquat. Étant souvent un univers créé de toutes pièces, de nombreux écrivains utilisent un style ancien pour décrire leur monde et pour donner une sonorité, une couleur à leur univers.

Les Thèmes

La Fantasy regorge aussi de thèmes divers.

La lutte entre le Bien et le Mal : C’est un thème très récurrent, que l’on retrouve dans ce genre. Un ou plusieurs personnages se voient confier la mission d’éradiquer le mal afin de sauver son monde.

La quête initiatique : Ce ou ces personnages entreprennent donc un voyage initiatique afin de devenir assez fort pour combattre le mal.

Les grandes batailles : Qui a déjà lu un livre de Fantasy sans y voir une seule bataille épique ? Personne, on est bien d’accord ! L’une des spécialités de la Fantasy ce sont ces grandes guerres, ces combats à coups de haches et d’épées qui opposent le bien et le mal.

Les sous-genres

Les principaux sous-genres de la fantasy distinguent différents types d’univers et les grands thèmes évoqués :

  • Le médiéval-fantastique (ou « med-fan »), genre qui s’inspire librement du Moyen Âge (Le Trône de Fer).
  • La fantasy historique, qui réinvente des époques précises en y mêlant des éléments de fantasy.
  • La fantasy arthurienne, héritière de la légende arthurienne.
  • La fantasy urbaine (ou Urban Fantasy), caractérisée par son cadre contemporain (Harry Potter).
  • La fantasy orientale, inspirée par l’Orient et l’Asie.
  • La fantasy animalière, où les personnages principaux sont des animaux anthropomorphisés.
  • La fantasy mythique, particulièrement proche des mythes et des contes.
  • La science fantasy, qui intègre des éléments de technologie moderne à des univers médiévaux ou antiques (Matrix)
  • La space fantasy, qui déplace l’univers médiéval dans l’espace et sur d’autres planètes (Star Wars)

On distingue également plusieurs sous-genres selon la tonalité adoptée, plus ou moins sombre ou légère :

  • La light fantasy, ou fantasy humoristique, qui parodie les thèmes des autres sous-genres et a recours à l’absurde.
  • La dark fantasy, sombre et pessimiste, qui préfère des univers et des récits sombres où le bien ne triomphe que rarement ou alors avec un prix à payer élever ;
  • L’heroic fantasy, qui se concentre sur des héros solitaires.

Quelques classiques

  • Conan le Barbare de Robert E. Howard. Fondateur de l’heroic fantasy dans la littérature américaine.
  • Le Hobbit de J. R. R. Tolkien. Fondateur de la fantasy dans la littérature britannique.
  • Un monde magique de Jack Vance. Roman américain fondamental de la science fantasy.
  • Le Monde de Narnia de C.S. Lewis.
  • Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien.
  • Le Cycle des Princes d’Ambre de Roger Zelazny.
  • L’Histoire sans fin de Michael Ende. Roman fondateur de la fantasy allemande.
  • La Tour sombre de Stephen King.
  • Disque-monde de Terry Pratchett. Cycle fondateur de la light fantasy.
  • Nicolas Eymerich l’inquisiteur de Valerio Evangelisti. Roman fondamental de la fantasy historique et de la fantasy italienne.
  • Le Trône de fer de George R. R. Martin.
  • L’Assassin Royal de Robin Hobb.
  • Harry Potter de J.K Rowling.
  • La Folie de Dieu de Juan Miguel Aguilera. Roman fondamental de la fantasy historique et de la fantasy espagnole.
  • Neverwhere de Neil Gaiman.

Maintenant vous n’avez plus aucune raison de ne pas lire de la Fantasy ! Alors foncez !

La Bit-Lit

Origine

La bit-lit (littéralement, « littérature mordante ») est un sous-genre littéraire de l’Urban Fantasy apparu dans les années 2000.

Ce sous-genre a été inventé par les éditions Bragelonne (repris ensuite par leur label Milady) afin de définir la littérature qui mélange le surnaturel et la littérature pour femme. En effet, le terme « bit » est le preterit du verbe « bite », « mordre » en anglais. Il fait référence à la dimension surnaturelle, la morsure d’un vampire. Le terme « lit » est emprunté, quant à lui, à un autre genre : la chick-lit ou la littérature pour femme.

Définition

Le genre a pour cadre le monde contemporain mais avec quelques différences : les créatures surnaturelles existent, tout comme la magie et ils évoluent parmi nous.

Ces romans correspondent généralement à l’histoire d’une héroïne qui sort du commun, étant généralement elle-même une créature surnaturelle (sorcière, vampire, fée, hybride…) qui jongle entre sa vie quotidienne et sa vie surnaturelle. C’est d’ailleurs ce contraste entre leur deux vies qui est au centre de la plupart des intrigues. Car on s’aperçoit qu’il est parfois plus facile pour ces héroïnes de sauver le monde que de gérer une rupture.

La référence à la chick-lit n’est pas non plus anodine. En effet, la romance est très présente. Ces romans mêlent intrigues sentimentales, parfois sexuelles, à l’enquête et au paranormal.

Objectif

Le but de la Bit-Lit n’est pas de simplement faire des romans d’amour avec des vampires et des loups-garous.

La Bit-Lit a été créée afin de mettre en scène des femmes fortes et indépendantes, capable de gérer une double vie. Elles sont à la fois de belles femmes séduisantes, mais aussi des combattantes hors pair, intelligentes et fortes.

Ce genre s’ancre fortement dans une dimension féministe qui cherche à démontrer qu’une femme peut se débrouiller toute seule voire même sauver son petit ami !

Quelques exemples…

Jaz Parks : Jaz

La série Jaz Parks est la première série Bit-Lit sortie en France.

Jaz est un agent de la CIA, recruté pour son pouvoir particulier afin de s’occuper des affaires surnaturelles du gouvernement. Aux côtés de Vayl, un vampire vieux de plusieurs siècles et également agent de la CIA, ils vont faire face à de nombreuses affaires dangereuses.

Mercy Thompson : Mercedes Athéna Thompson

La série Mercy Thompson est la deuxième sortie en France ainsi que ma préférée. C’est l’histoire de Mercedes Thompson, garagiste le jour et coyote à ses heures perdues. Elle a été élevée dans une meute de loups garous et semble être un véritable aimant à catastrophe…

Chasseuse de la Nuit : Cat Crawfield

Cat Crawfield est une hybride. Née d’un viol, elle est à moitié humaine et vampire et à jurer d’éradiquer l’espèce de son père. Mais ses plans se trouvent contrecarrés par un vampire chasseur de primes, Bones, qui n’est pas prêt de la laisser filer…

Anita Blake : Anita

La série Anita Blake est l’une des plus symboliques du genre de la Bit-Lit. Anita, réanimatrice de zombies et chasseuse de vampires, travaille en collaboration avec la police sur des enquêtes surnaturelles. Si au début, elle n’éprouve aucune sympathie pour les créatures surnaturelles, certains personnages vont la faire changer d’avis.

Mais aussi… Succubus (Richelle Mead), Cygne Noir (Richelle Mead), La Communauté du Sud (Charlaine Harris), Les Soeurs de la Lune ( Yasmine Galenorn), La Meute du Phénix (Suzanne Wright)…

Au cinéma : La série Buffy Contre les Vampires, n’étant pas une œuvre littéraire, est tout de même considérée comme l’une des origines de la Bit-Lit. Cette série aurait inspiré beaucoup d’auteurs à créer des héroïnes à l’image de Buffy Summers.

#vampire #Loupgarou #surnaturelle #romance

Les Vampires

Le vampire, créature légendaire drapée de mystère qui s’éveille à la nuit tombée et se nourrit de sang humain, hante notre monde depuis bien des siècles.

Origines

Le vampire n’est pas né de notre seule imagination, sa légende prend racine dans d’innombrables récits et témoignages, superstitions et faits divers. Le vampire provient de la peur du retour des morts malfaisants, en l’honneur desquels étaient parfois sacrifiés les esclaves, les prisonniers, les veuves et les concubines. L’arbre généalogique du vampire est relativement simple et d’après les connaissances actuelles, les peuples assyriens et babyloniens furent les premiers à en faire mention.

Le culte du vampirisme est évoqué dans l’Égypte ancienne, où le culte des morts imposait des cérémonies complexes au cours desquelles les prêtres vénéraient une divinité ayant pour forme un oiseau au plumage noir. Cet oiseau funeste symbolisait l’âme du défunt dans son voyage vers le royaume des ombres. Le mort, toujours actif dans l’autre monde, pouvait à l’occasion revenir parmi les vivants pour les tourmenter ou les entraîner avec lui à tout jamais.

Une tradition remontant à l’Antiquité consistait à placer dans la tombe des défunts divers objets qui avaient pour fonction de combler ses besoins éventuels et de lui ôter, par la même occasion, toute envie de réclamer quoi que ce soit. Un peu partout dans le monde, le mort partait avec des provisions, le royaume des esprits étant décrit comme très similaire au monde terrestre. Cette pratique évitait aux proches du disparu des visites nocturnes inopportunes.

En Europe, à l’époque médiévale, des hordes de vampires infestaient littéralement villes et villages, décimant les populations. Lorsque les troupes Autrichiennes envahirent les territoires les plus reculés de l’Europe de l’Est, telles la Serbie et la Valachie, ils découvrirent que les populations avaient d’étonnantes pratiques: elles exhumaient parfois leurs morts afin de les tuer. La peur des vampires était telle que les villageois estimaient que la seule façon de les reconnaître était de repérer la moindre anomalie sur un cadavre, signe évident d’une manifestation de nature vampirique, qu’il soit trouvé en état de décomposition ou en parfait état de conservation. Le gonflement d’un cadavre était la preuve irréfutable de la présence d’un vampire mais l’idée la plus extraordinaire, était que la lune ranimait les vampires. Ainsi, lorsque ces spectres, poursuivis dans leurs courses nocturnes, étaient frappés d’une balle ou d’un coup de lance, ils pouvaient mourir une seconde fois, mais, exposés aux rayons de la lune, ils reprenaient leurs forces perdues et le pouvoir de sucer à nouveau le sang des vivants.

Description

Bien avant que les vampires investissent les pages gothiques et ne deviennent des vedettes de la littérature et du cinéma, ils avaient la réputation d’infester la campagne et les villages aux confins de l’Europe de l’Est, au cœur des anciennes provinces de Hongrie, de Roumanie et de Transylvanie.

Dans notre culture, la description la plus commune du vampire est celle d’un homme de haute taille, très mince et d’allure aristocratique, vêtu de noir et drapé d’une immense cape flottant au vent. Doté d’immortalité, il est élégant, racé et terriblement attirant. Fascinant et charmeur, il a un goût prononcé pour les belles femmes, de préférence jeunes et vierges. Son regard intemporel est hypnotique, nul ne peut résister à sa volonté, et son sourire rare et glacé révèle, si l’on s’y attarde, deux canines exagérément longues et pointues. Ses ongles de nacre sont aiguisés et crochus, et sa peau d’une pâleur éthérée, sauf après ses repas, où celle-ci recouvre alors quelques couleurs.

Isolé dans un sombre château, le vampire dort communément dans un cercueil d’où il ne peut sortir qu’une fois la nuit tombée. Il est fréquemment assisté d’une quelconque âme damnée qui lui tient lieu de serviteur dévoué et veille à tous les problèmes d’intendance pendant le sommeil de son maître. Le vampire craint, entre autres, la lumière du soleil, les crucifix, les gousses d’ail ainsi que les pieux bien aiguisés et il sème terreur et désolation parmi les populations des villages isolés, rôdant dans les landes, les sombres forêts, les montagnes et plus récemment dans les ruelles froides des grandes métropoles. Pouvant parfois montrer quelques états d’âme ou quelques sentiments, le vampire est dénué de tout sens moral, il suit ses propres règles et tue sans pitié pour s’abreuver du sang de ses innocentes victimes. Mais là n’est pas le pire car il peut également transformer ses victimes en des créatures à son image, leur offrant la damnation d’un funeste baiser.

La Naissance du Vampire

Autrefois, le vampire était représenté comme un être rougeaud ou violacé, quelques fois de couleur sombre, au corps gonflé du sang de ses victimes. Lorsqu’il reposait dans son cercueil, du sang suintait souvent de sa bouche et de son nez, et son œil gauche demeurait obstinément ouvert. Cependant, son identification n’était pas toujours aussi aisée. Bien entendu, les séries de morts inexplicables étaient particulièrement suspectes. Lorsque du bétail ou plusieurs personnes dépérissaient de manière étrange sans que la cause du décès ne soit connue, alors un vampire pouvait être évoqué. La venue d’un étranger à la physionomie inhabituelle ou à l’allure suspecte au moment d’une hécatombe permettait également de soupçonner la présence d’une créature maléfique.

Certains signes pouvaient néanmoins désigner le futur vampire, permettant ainsi de le surveiller attentivement: une dentition précoce, trois mamelons, un nez sans cartilage, une lèvre inférieure fendue, ou encore des traits de bestialité tel qu’un abondant système pileux recouvrant le front ou le dos, sans oublier le début de queue en prolongement de la colonne vertébrale, couverte de poils hirsutes.

L’état du cadavre restait toutefois le moyen d’identification le plus répandu. Si le corps du défunt était souple, qu’il avait un visage rougeâtre, des yeux ouverts et que son apparence était plus saine que la normale, alors il était suspecté de vampirisme. D’une manière plus générale, la non- putréfaction d’un corps était considérée comme un signe évident d’activité démoniaque. Lorsque le cadavre était retrouvé dénudé ou si son linceul avait été partiellement dévoré, on suspectait une certaine activité vampirique.

Se protéger d’un vampire

Si, malgré toutes les précautions prises, un vampire rôdait dans les parages, il existait plusieurs moyens qui permettaient de se protéger d’une éventuelle agression, parmi lesquelles certaines substances qui avaient la réputation d’être efficaces.

Celui qui redoutait la visite d’un vampire devait faire provision d’ail, de branches d’aubépine, de rosier sauvage, de verveine ou asperger le sol de sa maison de moutarde. L’utilisation d’objets sacrés tels que l’eau bénite, les hosties, le crucifix ou le rosaire pour repousser les vampires est beaucoup plus récente. L’ail était largement employé, car il était censé être honni des vampires, qui lui trouvaient apparemment une odeur exécrable. Il était ainsi possible, au moyen de chapelets d’ail, d’interdire l’entrée d’une maison à un vampire. Les familles en deuil en mettaient dans les tombes par mesure de précaution, elles en portaient en sautoir, en accrochaient un peu partout dans les pièces de leurs maisons.

Les couteaux d’argent, glissés sous les matelas et les berceaux devaient renforcer la barrière entre le vampire et sa proie. Lorsqu’un malheureux était poursuivi par l’un de ces morts-vivants et qu’il se trouvait à l’extérieur, il lui était toujours possible de se réfugier dans une église ou dans un temple, les vampires ne pouvant marcher sur un sol consacré, ou tenter de traverser de l’eau courante, ce que leur agresseur était incapable de faire.

Tuer un vampire

Si rien n’avait pu arrêter la transformation d’un défunt en vampire, les villageois devaient alors se résoudre à la solution extrême et tenter de tuer la monstrueuse créature.

Le vampire étant un mort-vivant, il ne pouvait connaître le repos éternel qu’au moyen de pratiques spéciales. Le décapiter, lui enfoncer de l’ail dans la bouche, le démembrer et brûler son corps en était les étapes habituelles, mais il fallait ensuite arroser ses cendres d’eau bénite et réciter des hymnes et cantiques religieux afin de s’assurer qu’il ne reviendrait pas. Le gonflement des chairs dans la tombe, preuve de vampirisme, était estimé comme une tentative de l’âme, ou de ce qui l’avait remplacée, pour s’échapper, et certains estimaient que le trou provoqué par l’introduction d’un pieu dans la cage thoracique pouvait permettre au vampire de s’enfuir. D’ailleurs, les chasseurs de vampires constataient souvent que quelque chose s’échappait du cadavre à ce moment-là, ce qui était une preuve certaine de vampirisme.

Certaines coutumes conseillaient également de planter un clou dans la tête de la créature et de l’enterrer. Dans certaines régions, l’exécution d’un vampire se devait de se dérouler aux premières lueurs de l’aube et le pieu devait être enfoncé du premier coup dans son cœur, sous peine de voir la créature ressusciter.

Outre le rituel du pieu, il existait une autre possibilité, qui consistait à arracher le cœur du vampire, à le brûler et à en disperser les cendres dans un cours d’eau vive. L’emploi de l’eau et du feu comme technique d’extermination étaient fort appréciés pour leur caractère radical. En France, lors d’une épidémie vampirique, le pape dut venir bénir le Rhône, afin que les morts puissent y être jetés en cas d’engorgement du cimetière. En dernier ressort, il était conseillé de trancher la tête du présumé vampire, d’ensevelir son cadavre à un carrefour, de remplir son cercueil de graines de pavot, ou d’user de tout autre charme.

Les vampires dans la littérature

Le vampire est une créature surnaturelle très présente dans la littérature de l’Imaginaire.

Cela a notamment commencé avec le célèbre Dracula de Bram Stocker qui fut un très grand succès au point de devenir un classique de la littérature de l’Imaginaire.

Au fil des années, le vampire est devenu un personnage très apprécié et très utilisé dans la littérature. Un sous-genre de l’Urban Fantasy est d’ailleurs consacré aux créatures comme le vampire : la Bit-Lit.

Quelques exemples…

Dracula : Le Comte Dracula

Le Comte Dracula est le premier des vampires littéraires. Il pose toutes les bases du mythe du vampire et c’est lui qui inspire les prochaines œuvres.

Mercy Thompson : Stephen

Stephen est un vampire assez classique, qui craint le soleil et les objets religieux. Dans Mercy Thompson, les vampires sont répartis en des clans différents, dirigé par le vampire le plus puissant (et donc généralement, le plus vieux) du territoire. Les vampires ont également ce qu’ils appellent une « ménagerie ». En effet, afin d’éviter de tuer des humains et qu’on apprend l’existence des vampires, ces derniers se constituent un groupe d’humains dont ils s’occupent et, en contrepartie, ceux-ci leur servent de repas. Si un humain appartient à la ménagerie d’un vampire, il n’appartient qu’à lui seul.

Chasseuse de la Nuit : Cat et Bones

Bones est un vampire chasseur de primes. Sa mission est de tuer les vampires qui risquent de révéler leur existence au monde humain. C’est un vampire de nouveau assez classique, qui craint la lumière du jour et les pieux en bois. Et puis ceux-là sont vraiment très très séduisants…

De son côté, Cat est un hybride. Elle est à moitié humaine et vampire. Elle a donc les avantages des vampires (force, rapidité…) sans les désagréments (soif de sang, crainte du soleil…).

The Mortal Instruments: Simon

Les vampires de The Mortal Instruments ressemblent aux vampires que l’on trouve dans la Bit-Lit en général (crainte du soleil et des lieux sacrés, force et vitesse…). Comme dans Mercy Thompson, ces vampires vivent également en clan.

Simon est, quant à lui, un vampire qui sort du commun. En effet, il est capable de sortir à la lumière du jour. S’étant abreuvé du sang de Jace, le sang angélique a fait qu’il ne craint plus le soleil.

Le Journal d’un Vampire: Stefan Salvatore

Stefan et son frère Damon sont des vampires classiques mais qui ont réussis à détourner certains des désavantages de leur nature. En effet, grâce à une pierre précieuse, ils ne craignent plus le soleil, qui est en général fatal pour le reste des vampires.

Il existe également une espèce particulière de vampires : les Originels. C’est un groupe de puissants vampires connus pour être les premiers de leurs lignées et ainsi la première génération de vampires. Supérieurs aux simples vampires par leur puissance, ils ont été créés par une sorcière grâce à l’énergie du soleil et d’un vieux chêne blanc.

Une seule arme est capable de les tuer et selon des conditions particulières.

Twilight : Edward Cullen

Les vampires de Twilight sont beaucoup moins « vampires » que les autres. En effet, tous les vampires possèdent des caractéristiques physiques améliorées afin de leur permettre d’appâter leur proie. Leur peau est impeccable et texturée avec une substance de marbre, beaucoup plus fort que le granit. En raison des propriétés cristallines de leurs cellules, quand un vampire est exposé au soleil, leur corps brille comme des diamants. Il y a deux sortes de vampires : ceux qui se nourrissent de sang humain et ceux qui boivent du sang animal. Les vampires possèdent également des pouvoirs surhumains, comme la vitesse et la force. Ils ont aussi des sens incroyablement aiguisés et sont capables d’entendre à des kilomètres. Ils peuvent aussi voir dans l’obscurité totale. Incapable de dormir, ils restent éveillés le jour et la nuit. Après la transformation, quelques vampires acquirent des pouvoirs tels que la prévoyance ou la télépathie, qui est habituellement une personnalité de premier plan ou un trait physique magnifiée de leur vie humaine. La plupart d’entre eux, cependant, n’en ont pas. Les vampires sont immunisés par l’ail, les objets sacrés, ou les pieux en bois; ils ont des reflets et des ombres, et sont capables de marcher librement en plein jour sans être physiquement endommagé par la lumière du soleil.

Et voilà, maintenant le vampire n’a plus aucun secret pour vous !

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Le Loup-garou

Le terme de loup-garou, ou lycanthrope, désigne un être humain qui possède la faculté de se transformer en loup, volontairement ou involontairement selon la version. La métamorphose se déclenche en général durant les nuits de pleine lune, obligeant le lycanthrope à errer sous sa forme de loup jusqu’aux premiers rayons du soleil.

Description

Dans sa version moderne, le loup-garou présente toutes les caractéristiques physiques du loup : de la forure sur le corps, une fantastique puissance musculaire, de longs crocs et des griffes acérées. Le loup-garou hurle à la lune comme un loup, et s’il se tient parfois sur deux pattes, comme un homme. Lorsqu’il change d’apparence, son odorat, son ouïe et sa vision nocturne se développent. Il devient agile, rusé, et fait preuve d’une incroyable célérité. Le loup-garou est un tueur solitaire et impitoyable. Il se montre toujours d’une implacable férocité et il massacre sans distinction les animaux et les hommes qu’il croise au hasard lors de ses sorties nocturnes afin de se nourrir de leur chair. Tout comme les vampires, les loups-garous sont perçus comme des créatures maléfiques qui sèment la mort et la terreur et sont réputées pour souffrir de la même répulsion pour les choses sacrées.

Petite Histoire du Loup-Garou

Il existait autrefois autant de versions différentes du loup-garou que de légendes. Son apparence variait selon l’époque et le pays, mais il était souvent décrit comme difficile à différencier d’un loup ordinaire. Il était parfois présenté comme un immense loup, d’autres comme un humain à tête de loup.

Les origines du loup-garou sont anciennes et incertaines. Depuis bien des siècles les spécialistes s’affrontent sur le sujet sans parvenir à s’accorder. Bien évidemment, de nombreux facteurs peuvent expliquer les légendes sur les lycanthropes mais il reste toutefois une part de mystère irrésolu qui fait que la croyance dans le mythe du loup-garou reste encore étrangement répandue. Selon les légendes et les écrits qui sont parvenues jusqu’à nous, il existait autrefois de nombreux moyens qui permettaient de devenir un loup-garou. La lycanthropie pouvait être due à la morsure ou à la griffure d’un loup ou d’un loup-garou, à un rituel satanique, à une malédiction, à l’absorption de chair humaine, à un filtre magique ou à un pacte avec le diable mais elle pouvait aussi s’acquérir à la naissance, en revêtant une peau humaine ou en s’exposant aux rayons de la pleine lune durant certaines nuits spécifiques.

Reconnaître un Loup-Garou

De par sa nature méfiante et rusée, il était difficile de reconnaitre un loup-garou lorsqu’il évoluait sous sa forme humaine. Pourtant, certains signes étaient révélateurs car les lycanthropes conservaient parfois des caractéristiques spécifiques à leur métamorphose. Des sourcils touffus, des dents rouges, des oreilles implantées un peu plus bas que la normale et en arrière de la tête, des mains poilues à l’intérieur des paumes… étaient des signes qui tendaient à témoigner de la vraie nature du suspect. Une étrange fatigue, un air triste ou mélancolique et un manque d’appétit soudain étaient également des indices à ne pas négliger pour une personne qui vient de se faire mordre. La rumeur prétendait également que sa soif était inextinguible et qu’il lui était quasiment impossible de verser des larmes. Durant la période médiévale et la Renaissance, la méthode classique pour reconnaitre formellement un loup-garou consistait à inciser la peau du présumé lycanthrope afin de regarder si des poils s’y dissimulaient car, selon certaines légendes françaises et québécoises, l’homme n’avait qu’à retourner sa peau pour se transformer en loup-garou.

Se Protéger d’un Loup-Garou

Si un lycanthrope rôdait dans les parages, il y avait très peu de moyens de s’en protéger efficacement. En Belgique, le sorbier était réputé efficace et l’on pensait qu’une maison abritée par l’ombre d’un sorbier était un lieu sûr. Pour arrêter un loup-garou, il existait un moyen simple, mais hasardeux. Il suffisait de prendre des clefs et les jeter derrière soi tout en faisant face au lycanthrope. On pouvait également l’asperger avec de l’eau, ce qui devait logiquement lui faire retrouver forme humaine. En lui jetant de l’eau bénite, le loup-garou disparaissait parfois mais il pouvait aussi se transformer en lutin ou en vampire. Toutefois, cette transformation durait de 1 jour à 3 semaines, ce qui permettait généralement à la victime de s’enfuir.

On pouvait aussi tenter d’empoisonner la créature maléfique. Mais c’était une méthode relativement risquée et généralement déconseillée, car le loup-garou, étant à moitié animal, avait un puissant odorat. Par conséquent, il pouvait aisément détecter toute substance toxique. Selon certaines croyances, couper la patte d’un loup-garou pouvait détruire le charme de sa métamorphose, l’obligeant ainsi à retrouver sa forme humaine, mais avec une main ou un pied tranché. La sensibilité des loups-garous aux objets religieux tels que l’eau bénite et les crucifix est une croyance relativement récente.

Tuer un Loup-Garou

Si toutes les méthodes pour se protéger du loup-garou se révélaient inefficaces et que personne ne parvenait à identifier le responsable, il fallait alors se résoudre à le tuer lors de sa métamorphose en loup. Mais les lycanthropes étaient d’adroites créatures qui échappaient souvent aux pièges et leur peau d’une grande dureté les protégeait efficacement des attaques classiques. Cependant, les blessures faites aux loups-garous lorsqu’ils étaient sous leur forme animale se retrouvaient généralement sur leur corps humain, ce qui permettait de les reconnaitre aisément par la suite. Les lycanthropes possédaient une grande résistance et ils recouvraient rapidement leur intégrité physique, même si leurs membres étaient sectionnés mais la décapitation s’avérait toutefois un moyen incontestable d’en venir à bout.

Les armes et les objets en argent, comme des lances, des balles, des épées, des poignards ou des flèches étaient réputés efficaces.

Il était toutefois préférable de bénir ces armes, et cette bénédiction devait s’effectuer la nuit, à des heures précises. Au XIXe siècle, lorsque la bête du Gévaudan fut tuée par une balle en argent, la vulnérabilité des loups-garous à l’argent devint alors indiscutable. En Bretagne, on préférait décapiter le lycanthrope à la hache ou à la faux, avant de jeter son corps dans la rivière. Au Moyen-âge, comme en témoignent les nombreuses exécutions pour lycanthropie, le feu et la pendaison étaient aussi des moyens efficaces de mettre un terme aux méfaits de la créature maléfique.

Mais même après leur mort, les lycanthropes pouvaient encore poser problème. Jusqu’au 20e siècle les Grecs estimaient que les cadavres de loups garous qui n’étaient pas détruits revenaient à la vie sous forme de loups, de hyènes ou de vampires et erraient sur les champs de bataille afin de boire le sang des soldats agonisants. Les populations rurales croyaient en l’existence des loups-garous qui ravageaient les campagnes et s’attaquaient aux animaux comme aux êtres humains, et lorsqu’une personne était reconnue lycanthrope, son jugement était sans appel. Toutefois, la lycanthropie, en tant que métamorphose physique, posa des problèmes de par son côté surnaturel et suscita une certaine incrédulité chez les penseurs et les lettrés et cela dès la Grèce Antique. Pline l’Ancien indiquait qu’il ne fallait pas y croire et le médecin grec Arétée assimilait la lycanthropie à une maladie.

Les Loups Garous dans la littérature

Harry Potter : Remus Lupin

Remus Lupin est le professeur d’Harry dans le troisième tome. Il s’avère qu’il est également un loup-garou. C’est un loup-garou classique, qui se transforme toutes les nuits de pleine lune chaque mois et qui ne se contrôle pas sous sa forme de loup.

Mercy Thompson : Adam Hauffman

Adam Hauffman est le loup-garou Alpha qui réside dans la ville de Mercy. C’est un loup-garou typique de l’Urban Fantasy, à savoir un beau et fort jeune homme qui a vécu pendant des siècles et qui se contrôle sous sa forme de loup. Cette forme lupine est plus grande et imposante qu’un loup ordinaire. De plus, il partage avec le reste de sa meute, un lien très puissant et magique.

Les loups-garous dans Mercy Thompson sont généralement assez agressifs et très sensibles au combat de domination entre les gens. Comme les loups-garous classiques, ils sont vulnérables à l’argent.

Les Loups de Mercy Falls : Sam

Sam est un loup-garou qui fait partie de la meute de Beck, sauvé par Grace. Les loups-garous de Maggie Stiefvateur sont très particuliers : leur transformation est liée à la météo, plus précisément à la température. Quand il fait froid, le loup-garou se transforme en loup. Une fois transformé, le loup-garou devient un loup presque normal : il ne se rappelle de rien de sa vie humaine, ses sens sont tout à fait semblables à ceux d’un loup ordinaire. La seule différence est la télépathie entre les membres de la meute. En effet, ils arrivent à se partager des images et des sensations durant la chasse.

Nightshade: Calla Nightshade

Calla Nighsthade est la louve alpha de la nouvelle meute. Les loups garous d’Andrea Cremer ne sont pas des loups-garous à proprement parler. Ce sont plutôt des gardiens à qui l’on a donné la capacité de se transformer en loups. Ils gardent donc tout contrôle de leur corps et de leur capacité à penser et raisonner sous leur forme lupine.

The Mortal Instruments: Luke Garroway

Luke Garroway est un loup-garou qui tient assez du loup-garou classique. Il ne peut résister à l’appel de la lune quand elle est pleine. Il est également capable de changer sa forme humaine partiellement comme les griffes ou les crocs. Les loups-garous de cet univers sont impulsifs et sont très sensibles à la hiérarchie de la meute. Pour devenir l’alpha d’une meute, il faut tuer l’alpha actuel. Ils sont également sensibles à l’argent.

Les loups-garous sont aussi présents dans : la Terre du Milieu (Tolkien), Twilight, l’univers de Marvel…

La Dystopie

« Dystopie, nom féminin : au contraire de l’utopie, la dystopie relate une histoire ayant lieu dans une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts et dont le modèle ne doit pas être imité. » L’Internaute.

Définition

Le mot « dystopie » vient de l’anglais dystopia, qui a été formé par l’association du préfixe dys– et du radical d’origine grecque, τόπος (topos : « lieu »). Cette association a été conçue pour rappeler le terme utopie, auquel il s’oppose.

Ce sous-genre de la Science Fiction est apparu au milieu du XXème siècle, avec Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, 1984 de George Orwell et Ravage de René Barjavel. Dans la dystopie, le projet utopique est présenté comme réalisé : les bonnes lois sont appliquées et tout le monde est donc censé être heureux. Mais cette réalisation n’est pas, comme dans l’utopie, une réalité. Les lois ne sont en réalité pas aussi bonnes et justes que le prétend le gouvernement qui l’a mis en place et le peuple en subit les conséquences. Un héros finit par retrouver lucidité et conscience de soi, ce qui amène à une révolte.

L’impact que ces romans ont eu sur la science-fiction à souvent amener à qualifier de dystopie toute œuvre d’anticipation sociale décrivant un avenir sombre. La dystopie, ou contre-utopie, est donc l’histoire d’un régime politique ou d’une société qui fonctionne mal.

Objectif

L’objectif principal de la Dystopie est de mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque. Les personnages principaux sont des inadaptés qui refusent ou ne peuvent se fondre dans la société où ils vivent.

Thèmes

  • L’utilisation de moyens médicaux pour contrôler les individus violents, contestataires ou plus simplement pour endormir l’angoisse est l’un des piliers du Meilleur des mondes et il est également présent dans la série Delirium ou encore Uglies.
  • Le thème d’une société très organisée, refermée sur elle-même et séparée par des murs d’un monde chaotique (Delirium, Hunger Games, La Sélection…).
  • Le thème plus large d’un futur non plus radieux, mais inquiétant et sans espoir, ou encore celui d’une concentration de tout le pouvoir entre les mains d’une petite élite.

Les œuvres

Classiques : Le Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley, 1984 de George Orwell, Le Passeur de Lois Lowry, La Planète des Singes de Pierre Boulle, La Servante Ecarlate de Margaret Atwood

Jeunesse : The Hunger Games de Suzanne Collins, Delirium de Lauren Oliver, Uglies de Scott Westerfeld, Les Oubliés de Léna Jomahé, Boys Out ! de Rawia Arroum, Le Joyau d’Amy Ewing, La Sélection de Kiera Cass, The Book of Ivy de Amy Engel, Forget Tomorrow de Pintip Dunn, Divergente de Veronica Roth, The Scorpion Rules d’Erin Bow, Promise d’Ally Condie

#révolte #survie #liberté #résistance #tyranie

Cerbère

Cerbère, dans la mythologie grecque puis romaine, est un chien à trois têtes gardien du monde des Enfers.

Origines

Cerbère est le fruit de l’union de deux êtres monstrueux. Échidna, la vipère, et Typhon, fille et fils de Gaïa (la Terre) et de Tartare, qui ont également donné naissance à Orthos, l’Hydre de Lerne, le Lion de Némée et la Chimère.

La Sentinelle

Fidèle gardien d’Hadès, Cerbère veille sur l’entrée des Enfers. Il est posté près du Styx et empêche l’entrée des Enfers aux vivants, et les morts d’en sortir.

Il est doté de dents terribles, et de venin à la place de la salive. À l’instar de la Chimère, sa queue est un dragon et il possède une crinière de serpents similaires à celle de méduse.

Chacune de ses trois têtes aurait une symbolique : pour certaines versions, elles représenteraient le passé, le présent et le futur. Pour d’autres, elles représenteraient plutôt la naissance, la jeunesse et la vieillesse.

Histoires

  • Héraclès, chargé de ramener le terrible chien à Mycènes (le dernier de ses douze travaux), en obtient l’autorisation d’Hadès, dieu des Enfers, à condition qu’il puisse le vaincre sans employer aucune arme. De fait, Héraclès parvient à capturer Cerbère à mains nues.
  • Parvenu à Mycènes, le monstre contamine de sa salive empoisonnée des plantes, que les sorcières utiliseront ensuite pour leurs propriétés maléfiques. Cerbère est rendu à sa tâche de gardien des Enfers quelque temps plus tard.
  • Énée endort Cerbère grâce à une pâte soporifique qui lui a été offerte par la sibylle de Cumes, Déiphobé. Dans la mythologie romaine, Psyché, qui doit se rendre sur les ordres de Vénus auprès de Proserpine (reine des Enfers), utilisant un stratagème similaire, lui lance pour l’endormir un gâteau au miel, afin de pouvoir rentrer aux Enfers puis en sortir.
  • Orphée, décidé à sortir des Enfers sa femme Eurydice, morte d’une morsure de vipère, parvient à charmer Cerbère en chantant et en jouant de sa lyre.

Où le trouve-t-on…

Le premier tome d’Harry Potter : dans ce tome, c’est un Cerbère, Toffu, qui garde la porte qui mène à la pierre philosophale. C’est le professeur Quirell qui l’endort grâce à une harpe pour pouvoir passer. C’est une référence à l’histoire d’Orphée.

#Mythologiegrecque

Les Sirènes

On connaît les sirènes sous deux formes différentes. La première, issue de la mythologie grecque, est une créature marine mi-femme mi-oiseau. La seconde, issue du folklore scandinave, est une créature mi-femme mi-poisson.

Origines

Mythologie scandinave :

Dans la mythologie scandinave, on trouve l’origine des sirènes dans les récits de navigateurs qui les confondaient avec des espèces animales rares telles que les lamantins ou les dugongs : la longue queue des lamantins, leurs mamelles, qui évoquent des seins, ainsi que leurs cris plaintifs sont rapprochés de l’apparence physique et des chants que la tradition prête aux sirènes.

Dans de nombreux récits, les sirènes sont représentées avec un miroir et un peigne. Selon Édouard Brasey, ces créatures océaniques se regardent dans un miroir, qui symbolise la planète Vénus dans la tradition astronomique. Aphrodite, la déesse de l’Amour née de l’écume marine, est souvent représentée avec un miroir d’or. Même si elle n’a pas de queue de poisson, elle serait « l’ancêtre des sirènes et la protectrice des marins ».

De nombreuses légendes européennes parlent des sirènes, vivant non seulement dans la mer, mais aussi dans les rivières et les petits cours d’eau. Elles portent le nom de sirènes, mais leur description est généralement conforme à l’imagerie traditionnelle : des êtres moitié femme et moitié poisson.

Mythologie grecque :

L’origine des sirènes n’est pas claire.

Dans certaines versions, elles sont les filles du fleuve Achéloos et de la Muse Calliope.

Une autre explication de leur métamorphose en attribue la cause à la colère d’Aphrodite. La déesse de l’Amour les affubla de pattes et de plumes tout en conservant leur visage de jeunes filles parce qu’elles avaient refusé de donner leur virginité à un dieu ou à un mortel. Mais certains mythes disent que les sirènes proviennent de la première amante de Zeus, Lamia qui reçut la malédiction d’Héra et elle eut un corps de poisson.

Les mythes

Mythologie scandinave :

Selon certains récits, elles sont immortelles.

Durant les deux premiers siècles de leur vie elles s’amusent et découvrent l’océan. Mais ensuite elles se sentent seules et veulent aimer et se faire aimer par un humain. Elles sont généralement représentées avec une queue de poisson d’un seul tenant ou divisée en deux. Dans l’imaginaire celte, la sirène séduit les pêcheurs en mer et enlève les enfants.

Mythologie grecque :

Selon la tradition homérique, les sirènes sont des divinités de la mer qui séjournent à l’entrée du détroit de Messine en Sicile. Musiciennes dotées d’un talent exceptionnel, elles séduisaient les navigateurs qui, attirés par les accents magiques de leur chant et de leur musique, perdaient le sens de l’orientation, fracassant leurs bateaux sur les récifs où ils étaient dévorés par ces enchanteresses.

Une autre version explique qu’elles charmaient les hommes de leurs chants afin de les entrainer vers une vaste prairie, couverte d’ossements et de chairs desséchées des précédents marins.

Dans quels livres les trouve-t-on ?

On retrouve les sirènes dans de nombreuses œuvres littéraires.

Leur origine se trouve dans les récits d’Homère et Ovide. Il y a également le conte d’Anderson, dont les studios Disney se sont inspirés pour créer Ariel ou encore dans Peter Pan.

Mais nous pouvons également trouver les sirènes dans La Sirène de Kiera Cass, qui reprend le mythe des sirènes poissons qui mènent des navires à leurs pertes grâce à leur voix.

#Mythologiegrecque #Mythologiescandinave

Fantastique VS Merveilleux

Le Fantastique et le Merveilleux peuvent sembler être la même chose. Après tout, nous retrouvons des créatures surnaturelles, de la magie et des choses incroyables dans les deux. Mais il y a des différences importantes entre ces deux registres.

Définition du registre Fantastique

Le fantastique fait entrer l’étrange et/ou le surnaturel dans un cadre normal et ordinaire. C’est tout d’abord un monde réel, tel que nous le connaissons. Puis, peu à peu, on introduit des événements qui sortent du commun, des événements étranges que l’on ne peut pas expliquer rationnellement. Cette intrusion représente un danger. Le narrateur s’exprimant le plus souvent à la première personne, le lecteur ne sait pas si cette menace est réelle ou si cela provient de l’imagination du narrateur. Cette incertitude est omniprésente dans le fantastique et entretient le suspense du lecteur du début à la fin.

Définition du registre Merveilleux

Merveilleux vient du latin mirabilia, qui signifie « choses étonnantes ». Dans ce registre, la magie, le surnaturel et la féerie sont omniprésents du début à la fin. C’est un monde totalement à part où la magie va de soi. Elle est acceptée et n’est pas remise en question. Des humains ont des pouvoirs surnaturels et côtoient des elfes.

Différences fondamentales

Dans un récit merveilleux, les choses surnaturels sont acceptées comme allant de soi par le lecteur. On observe de sa part une confiance, l’auteur ayant bien ménagé l’arrivée du merveilleux pour qu’il passe inaperçu. Personne ne s’étonnera donc dans un conte de fées de l’existence de dragons ou des sorcières. C’est un récit totalement irréel qui présente un bestiaire extraordinaire et de la magie.

Dans un récit fantastique, on reste ancré dans la réalité. L’événement surnaturel n’est pas admis comme tel ; il crée une hésitation de la part du héros et du lecteur, qui peuvent soit trouver une explication rationnelle de l’événement, soit pencher pour son caractère surnaturel. Mais le fantastique prend fin dès qu’une réponse tranchée est apportée. C’est l’hésitation entre le réel et l’irréel qui intervient à cause de faits inexpliqués dans un univers qui s’apparenterait à celui dans lequel nous vivons.

Transition

On peut très bien, dans un roman, passer du fantastique au merveilleux. En effet, dans 16 Lunes, Ethan se pose tout un tas de questions sur le comportement étrange de Lena et de son oncle. Ici, nous nous trouvons donc dans un récit fantastique, car c’est un monde dans lequel nous vivons et qu’Ethan pense qu’il devient fou, que tout ce qu’il voit n’est que le fruit de son imagination. Or, quand il accepte le fait que Lena est une enchanteresse et qu’elle a des pouvoirs, nous basculons dans un récit merveilleux.

De même pour Harry Potter, quand Harry ne comprend pas les événements étranges qui se passent au début du premier tome, nous nous trouvons dans un registre fantastique, qui bascule dans du merveilleux quand Hagrid lui explique qu’il est un sorcier.

Quelques exemples…

Livres Merveilleux : Le Seigneur des Anneaux, Le Trône de Fer, Le Paris des Merveilles

Livres Fantastique: les nouvelles de Stephen King, d’Edgar Poe, Le Portrait de Dorian Gray

La Littérature Fantastique

Nous avons tous une vision de la littérature fantastique comme étant un pays magique plein de créatures incroyables, d’enchantements et tout en beauté. Mais il se trouve que ce n’est pas tout à fait cela. Voici donc un article qui vous présentera réellement la littérature fantastique, qui se trouve être un peu plus sombre que ce que l’on pourrait croire…

Définition

D’après le Grand Robert, le registre Fantastique « se dit des œuvres où des éléments non naturels ou non vraisemblables sont intégrés au récit et peuvent recevoir une interprétation naturelle ou surnaturelle sans que le lecteur puisse en décider d’après le texte ».

Caractéristiques

C’est un registre littéraire qui se caractérise par l’intrusion du surnaturel dans le réel. C’est donc un récit qui relate des événements totalement étranges, que l’on ne peut expliquer de manière rationnelle. Par exemple, l’apparition du lapin blanc dans Alice au pays des Merveilles ! Alice se demande comment un lapin blanc peut avoir une montre à gousset ainsi qu’un costume et surtout, pourquoi il parle. C’est quelque chose qu’elle ne peut pas expliquer de manière rationnelle.

Le héros fantastique a presque systématiquement une réaction de refus, de rejet ou de peur face aux événements surnaturels qui surviennent. Ici, nous avons l’exemple d’Harry Potter qui a du mal à croire que c’est un sorcier. Quand Hagrid vient le chercher, il refuse tout d’abord d’y croire et finit par le faire uniquement parce qu’Hagrid lui fait une démonstration (à ce moment-là, Harry Potter tombe d’ailleurs dans le registre merveilleux, que je vous présenterai dans un prochain article).

Voici donc les ingrédients pour un bon roman fantastique :

– L’apparition de l’étrange et/ou du surnaturel dans un contexte banal, rattaché à une réalité quotidienne : dans 16 Lunes, l’apparition de Lena et de son comportement étrange amène Ethan à se poser des questions sur sa véritable nature et l’existence de quelque chose qu’il ne peut pas expliquer de manière rationnelle.

Le lecteur ne sait pas si cette apparition est réelle ou si c’est le personnage qui est fou. Le doute et l’incertitude entre réel et irrationnel sont alors entretenus jusqu’à la fin : dans Alice au Pays des Merveilles, on ne sait pas si c’est un rêve ou si c’est la « réalité ».

Le cadre et le décor sont inquiétants. Ils favorisent le mystère et l’appréhension du lecteur. Ainsi les lieux sont abandonnés et sombres, et l’action se déroule en hiver ou pendant l’automne : dans 16 Lunes, on sent l’inquiétude monté en Ethan, qui a du mal à comprendre ce qui se passe et qui, pourtant, sent que quelque chose de dangereux va se produire. Il y a une atmosphère inquiétante qui l’entoure.

L’utilisation du champ lexical de la peur et du mystère (inquiétude, appréhension, angoisse…) : dans Harry Potter, avant l’arrivée d’Hagrid, il se passe plusieurs choses bizarres comme les lettres qui ne cessent d’arriver en masse, l’épisode du serpent dans le zoo…

Anecdotes

La véritable source du genre fantastique est le roman gothique anglais de la fin du 1785, mais c’est en Allemagne, au début du XIXe, que naît la littérature fantastique proprement dite. Leur apparition en France date des années 1830 avec la traduction des contes d’Hoffman.

Quelques exemples…

Voici quelques exemples de choses surnaturelles que l’on peut retrouver dans le registre fantastique : fantômes, spectres, revenants, anges, rêves ou prémonitions, réincarnation, événements maléfiques…

Grands auteurs : Edgar Poe, Guy de Maupassant, Honoré de Balzac

Œuvres : Dracula, Le Portrait de Dorian Gray, Harry Potter, Twilight, 16 Lunes, Les Loups de Mercy Falls, Nightshade, Invisibilité…

Maintenant la littérature fantastique n’a plus de secrets pour vous ! Nous dévoilerons dans un prochain article la différence entre le Fantastique et le Merveilleux afin que toute ambiguïté soit dissipée !

Méfait Accompli~