– […] Comment avez-vous survécu ? – Comme tout le monde. Un jour après l’autre. On peut s’habituer à tout, vous savez.
Dans les Royaumes Immobiles, l’existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d’énergie magique et chaotique. Or le trône d’Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre: il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. A 18 ans elle a passé toute sa vie cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque. Elle est une « Belle à Mourir »: quiconque voit sont visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au cœur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé.
Comme toujours, c’est sans peur que je me lance dans un roman écrit par Ariel Holzl. Quelle joie de voir celui-ci faire l’unanimité sur les réseaux sociaux, de voir cet auteur talentueux avoir la reconnaissance qu’il mérite ! C’est donc avec grand plaisir que j’ai plongé dans les aventures d’Ivalie de Mystfall. Vous me suivez ?
Nouveau roman, nouvelle narration. C’est l’une des choses que j’apprécie le plus chez cet auteur : chaque roman a sa voix propre, son style et par conséquent, son univers. Ici c’est celui d’Ivalie de Mystfall, une princesse bâtarde candide et naïve, qui jure dans l’Outremonde connu pour sa brutalité et son intransigeance. J’avoue avoir eu un peu peur de ne pas m’attacher à ce personnage qui semble cocher toutes les cases du stéréotype de la jeune fille douce et candide. Et pourtant, c’est ce qui fait sa force et son originalité dans cet univers si particulier des feys. Persévérante et courageuse, j’ai admiré son attachement sans faille à ses principes et ses valeurs.
Les autres personnages se sont également révélés haut en couleur, avec chacun une personnalité propre et complexe que j’ai beaucoup apprécié de découvrir. Le concept du Sacre des Saisons, que l’on pourrait, à tort, croire prévisible, s’avère beaucoup de surprises et entraîne le lecteur dans un rythme de lecture qui ne lui permet pas de s’ennuyer. En effet, les rebondissements, présents sans en faire trop, créent un effet d’attente et de surprise, qui garde le lecteur en alerte tout au long du roman.
C’est donc pleinement satisfaite de ce nouveau roman signé par Ariel Holzl que je m’en vais attendre avec impatience la suite !
Je peux vous raconter mon histoire, mais par où commencer ? Accrochez vos sandales, ça va décoiffer !
Un livre inspirant pour les enfants ! Des mythes et légendes racontés par l’autrice des Odyssées de France Inter magnifiquement illustrés, complétés d’un cahier documentaire… L’Iliade : au coeur de la terrible Guerre de Troie L’Odyssée : l’aventure incroyable d’Ulysse rentrant à Ihaque La légende du Roi Arthur : au royaume de Logres, la couronne est menacée Robinson Crusoé : le destin extraordinaire d’un homme sur une île déserte.
J’ai beaucoup apprécié me replonger dans ces classiques de la littérature, avec une écriture pleine d’humour qui ajoute une touche de modernité. Cela permet de rapprocher ces textes complexes de la jeunesse qui les découvre pour la première fois peut-être.
Les illustrations sont toutes très belles, j’ai aimé voir le changement de typographie et d’illustration en fonction des différentes œuvres présentées.
Nous suivons donc avec humour la colère d’Achille dans l‘Iliade et les aventures merveilleuses d’Ulysse durant son voyage de retour a Ithaque dans l’Odyssée. En tant que Lettres Classiques, je n’ai pas pu m’empêcher de voir les petites ellipses mais qui restent pertinentes au vu du public visé (et puis bon, ce sont de longues œuvres !). J’ai pu découvrir pour la première fois l’intrigue complète de Robinson Crusoé, ce que j’ai beaucoup apprécié ! Il y avait plein d’éléments que je ne connaissais pas donc cela a été pour moi l’occasion d’en apprendre davantage. Et enfin, l’histoire du roi Arthur, qui fait écho à mon œuvre au programme cette année !
Le petit dossier sur chaque œuvre a la fin permet une ouverture sur les textes originaux ainsi que sur les différentes histoires dans le même univers, ce que je trouve très chouette !
En résumé, ce livre est une très belle découverte qui permet la présentation de mythes et récits légendaires avec une touche d’humour pour petits et grands !
Nous sommes tes amis, insiste Enguerrand, et les amis des Cours.
Aventure, magie, frissons, créatures fantastiques…une série de fantasy adaptée aux 9-12 Enguerrand, Grégoire et Aliénor enquêtent sur les dangereux personnages masqués qui fouillent le Bois d’Ombres, à la recherche des Clés ouvrant le Cœur de toutes les légendes. Les trois amis apprennent l’existence de la Cour du Clair-Obscur, constituée des traitres des deux autres Cours. Aidé de Lusin le gnome, Enguerrand, Aliénor et Grégoire doivent à tout prix retrouver la Clé des Sources pour la mettre à l’abri. Mais Gauthier, leur ennemi juré, risque de leur compliquer la tâche ! Les enfants réussiront-ils à sauver la Clé des sorciers maléfiques ?
Encore un très beau tome ! David Bry ne cesse de m’émerveiller avec des romans qui me font voyager en compagnie de personnages attachants.
Le livre en lui-même est un bel objet avec de belles illustrations (la couverture ♥) et un beau texte qui souligne des personnages attendrissants et une intrigue qui captive. J’aime beaucoup l’ambiance ainsi que l’univers de légende et de magie qui se dégage de ce roman pour jeunesse.
On continue notre petite aventure avec nos trois compagnons à la recherche des Clés ouvrant le Cœur de toutes les légendes afin de les protéger de la Cour du Clair-Obscur que l’on découvre dans ce tome. Le tout commence à prendre un tournant plus enfiévré, les enjeux se font plus grands et la tension monte.
Je le trouve un peu trop court à mon goût d’ailleurs, j’aurais aimé un peu plus de temps avec les personnages et une intrigue un peu plus longue mais il reste parfait pour le public ciblé initialement. J’ai profité du salon du livre pour me procurer la suite que j’ai vraiment hâte de commencer, que l’auteur m’a promis d’être fort en rebondissements !
Toute chose projette une ombre. Même notre monde. Et pour chaque ombre, il existe un endroit où elle doit prendre sa source.
Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont : « Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. » Mais la jeune fille ne rêve que d’une chose : avoir, un jour, une famille. Alors, quand elle apprend que son oncle l’a enfin retrouvée et l’invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n’hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew – qui, de toute évidence, ne veut pas d’elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà… Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s’élève derrière la propriété, au milieu d’une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu’est-il vraiment arrivé à la mère d’Olivia, toutes ces années plus tôt ?
Encore un V.E. Schwab, encore un coup de cœur. Je ne devrais plus être étonnée par l’effet qu’ont ses livres sur moi et pourtant… Quelle surprenante lecture !
Gallant nous plonge en plein cœur de ce manoir si énigmatique et des secrets qu’il garde enfermés dans son jardin, à travers une étrange porte dans un mur solitaire. Tout comme Olivia, on est captivé par cet endroit étrange, aux relents mystérieux et dangereux qui peuplent tous les recoins obscurs.
On choisit l’endroit où l’on se sent chez soi.
Olivia Prior, jeune orpheline en quête d’une famille, a su me prendre par la main et me guider dans son univers muet plein de bruits, son monde dessiné au crayon noir, à la rencontre de la douceur mais intransigeante Hannah, du fidèle Edgar et du tempétueux Matthew. Mais surtout, à la rencontre de l’histoire de ses parents et de la famille Prior. Car c’est bien ce qui est au cœur de ce roman : le retour d’Olivia chez elle. L’autrice nous raconte cette histoire avec beaucoup d’émotion mais aussi de suspense. Moi qui n’avais pas réussi à lire un livre d’une traite depuis des mois, il m’a été difficile de lâcher celui-ci. J’y ai passé des après-midis, des soirées dans mon lit, sous la couette, à dévorer les pages de ce roman avec une avide curiosité. C’est un roman étrange et pourtant familier si l’on a déjà lu des romans de l’autrice. La patte est là, l’émotion aussi, et pourtant, tout est nouveau encore une fois.
Je ne peux pas vous en dire plus sur l’intrigue en elle-même car ce serait vous gâcher tout le plaisir de ce roman qui sent bon le secret et le mystère. En revanche, je peux vous dire que si vous cherchez un roman que même l’autrice ne saurait décrire tellement il est étrange, spécial et pourtant, si parfaitement lui-même, Gallant est celui qu’il vous faut.
À l’occasion du SLPJ de Montreuil, j’ai eu la chance de pouvoir faire dédicacer mon exemplaire de Meute par Karine Kennberg. Après avoir échangé avec elle sur son roman, elle a accepté de répondre à certaines de mes questions. Merci à elle pour le temps qu’elle m’a accordé !
Concernant ton univers…
Qu’est-ce qui a inspiré l’histoire de Meute ?
À vrai dire, je ne sais jamais comment répondre à cette question. Rien de précis, ou plutôt l’ensemble des choses que j’ai pu lire jusque-là, le tout mélangé jusqu’à ce que mon inconscient décide de sortir une idée. Mon amour des loups, des traumas, des combats clandestins qui peuvent exister dans les profondeurs du dark web, un mélange de tout ça et plein d’autres choses.
Qu’est-ce qui a inspiré le personnage de Calame et sa vision du monde ?
Un peu pareil qu’à la question précédente. Il a poppé dans ma tête tout seul comme un grand, avec sa narration au « tu » et ses triades de couleurs. Là encore, c’est purement de la création « instinctive / inconsciente », plus que réfléchie / conscientisée. Sa vision colorée du monde vient sans doute de ma fascination pour la synesthésie (un phénomène neurologique qui associe deux ou plusieurs sens, par exemple voir des couleurs quand on entend des notes de musique). J’ai beaucoup de personnages qui ont des formes un peu étranges de synesthésie, liées à la perception des émotions, à l’aura dégagée par les gens, ce genre de chose. (Et non, moi, je ne suis pas synesthète.)
Le roman est un parfait mélange entre douceur et violence. À quel moment du processus d’écriture cela t’est-il venu ?
Assez tôt ; dès que j’ai laissé Nath s’exprimer et me raconter sa vie, en fait. En tant qu’autrice, j’aime la violence et le côté cathartique qu’elle procure… mais il est à peu près évident que ça ne permet pas vraiment de se lier à un gamin traumatisé, et encore moins de le remettre sur pied (physiquement et mentalement). Mais heureusement, Nath est humain, et en tant que tel, il a plusieurs facettes. La violence et l’agressivité en sont une, l’attention et le sens du devoir en sont une autre (on dit merci Val). Du coup, tout le roman est construit autour de cette dualité-là : la douceur au sein du groupe, et la violence envers le reste du monde si celui-ci s’avère hostile (et l’indifférence dans le reste des cas).
Quel a été le personnage le plus difficile à écrire ?
Les trois ont assez bien coulé à l’écriture, à vrai dire, je n’ai pas à me plaindre. Mais entre les trois, Nath est sans doute le moins simple. Ce crétin n’a définitivement pas assez de neurones, il fonce sans réfléchir, il réagit à chaud (et souvent par la violence), ce n’est pas vraiment un type de fonctionnement qui me correspond, et il est du coup un peu plus difficile à envisager pour moi.
Val est muet. Pourquoi ce handicap particulier ?
Parce qu’il a décidé et que je n’ai pas eu mon mot à dire ? Comme pour Calame, il a poppé dans ma tête déjà prêt à l’emploi, avec sa froideur efficace, sa multitude de tresses, et cette blessure qui l’a rendu muet. Mais bon, du coup, ça m’a obligé à faire pas mal de recherches sur les lésions à la gorge, et les séquelles à court et long terme (que ce soit en termes de respiration, de déglutition, tout un tas de trucs – les voies respiratoires supérieures, c’est vite le bordel), ça m’a aussi forcé à réfléchir à comment j’intégrais une langue des signes dans le roman, à la façon dont son handicap et les difficultés à se faire comprendre colorait ses relations avec les autres, à tout un tas d’autres sujets « annexes » qui n’étaient pas vraiment prévus dans mon plan de départ.
Quelle est la chose que tu préfères dans ton univers (objet, invention, système…)
J’aime beaucoup les associations de termes / concepts que Calame associe aux couleurs (elles-mêmes associées aux émotions primaires) : ambre éternité, or étoile des solstices, bleu ciel d’été, blanc oubli… Je me suis beaucoup amusée à les trouver, classer, rayer, reprendre, oublier, retrouver… (pas de mentions inutiles). Et j’aurais bien aimé avoir en vrai les sculptures que réalise Nath, aussi !
Dans quel personnage te retrouves-tu le plus ?
Un peu des trois et aucun des trois à la fois. J’ai le côté analytique et peu empathique de Val ; mais je n’ai clairement pas sa confiance en lui (si seulement…). J’ai le côté paumé face aux responsabilités impliquant autrui de Nath. Et j’ai l’amour de la brioche et du chocolat de Calame. (Mais honnêtement, vu leurs doses de trauma ou de problèmes, je suis bien contente de ne pas leur ressembler plus que cela !)
Penses-tu revenir un jour dans cet univers ?
Ce n’est pas prévu pour le moment, non.
De manière plus générale…
As-tu des rituels ?
Non, ce n’est pas quelque chose qui marche sur moi. Mais j’écris mieux la nuit, et j’aime avoir des trucs sucrés à grignoter.
Quels/quelles auteurs/ autrices ou livres t’inspirent le plus ?
Il y a plusieurs auteurices (OK, beaucoup d’auteurs) dans ceux qui ont formé la lectrice et autrice que je suis : Tolkien (pour son worldbuilding, les questions du pouvoir, du bien et du mal plus complexes qu’il n’y paraît, pour la dose massive de trauma de perso qu’est le Silmarillion), Pullman (pour sa relation au religieux, à l’amour et le fait qu’un livre peut finir mal), Scott Lynch (pour les claques de worldbuilding), Terry Pratchett (pour son analyse sociale), Ellen Kushner (pour montrer qu’on peut avoir un perso gay dans un roman et que c’est OK), Glenn Cook (pour ses personnages de connard), sans doute d’autre encore.
Mais de manière plus intéressante (et surtout plus actuelle), il y a actuellement une montée en puissance des auteurices dont la production laisse plus de place aux questions de genre, de handicap, de neurodivergence, de racisme… En vrac et en français dans le texte, Estelle Faye, David Bry, Jolan Bertrand, Luce Basseterre, Hermine Lefebvre, Michael Roch, Maelle Desard, bien d’autres encore, et c’est tout de même très chouette. (Et il y en a encore plus en anglais, parce que la France est quand même en retard sur toutes ces questions.)
Quel livre aurais-tu voulu avoir écrit ?
Harry Potter, pour être millionnaire ? Plus sérieusement : aucun, car peu importe celui que je choisirais, ce ne serait alors plus le même livre, et je n’aurais pas eu plaisir à le découvrir en tant que lectrice. Et puis, j’ai déjà assez de travail avec mes propres idées et mes propres romans. (Et tant pis si je ne finis pas millionnaire (même si j’aimerais bien (je jure de ne pas virer terf (promis promis))))
Ranges-tu ta bibliothèque d’une manière particulière ?
En théorie ? Par maison d’édition. En pratique ? Un mélange de « Oh tiens, là un trou » et « j’ai la flemme de ranger alors je vais poser la pile par terre en attendant un éclair de motivation ». Et de temps en temps, j’ai une poussée de procrastination, je fous tout par terre et je retrie. Puis bis repetita.
Un petit mot pour la fin ?
Il fait froid, couvrez-vous bien et faites-vous un chocolat !
La flamme au fond de ton esprit t’entoure, et l’ambre mausolée, ambre éternité, ambre amulette s’érige tout autour de toi.
J’ai toujours aimé les histoires de loups. En tant que mon animal préféré, le loup a toujours été un élément qui faisait pencher la balance dans mon choix de lecture. Et cela m’a rarement déçue : je suis tombée sous le charme des Loups de Mercy Falls de Maggie Stiefvater, des loups dans la série Mercy Thompson et aujourd’hui, sous celui de Meute de Karine Kennberg.
La première chose qui m’a frappé dans ce roman, comme un peu tout le monde je pense, c’est sa narration. L’usage de la deuxième personne du singulier est assez rare dans mes habitudes de lecture. J’ai tendance à préférer une narration à la troisième personne et je suis un peu gênée par les autres. Or, ici, la deuxième personne est parfaitement à sa place. Agréablement surprise, cela m’a d’autant plus ouvert à cet univers que nous offre ce roman si beau, qui mélange avec finesse la douceur et la violence. Tout est dans l’ambiance, l’atmosphère, mais aussi dans les personnages et leurs relations. L’autrice nous narre l’histoire de personnages complexes, originaux, vivants et réalistes. J’ai eu un énorme coup de cœur pour les trois personnages principaux : l’adorable et déchirant petit Calame, le vaillant et protecteur Val et l’impétueux Nath. Il s’avère que j’ai néanmoins une petite préférence pour le dernier dont le côté perdu, frustré qui le pousse à la colère et la violence m’a énormément touché. Nath est un personnage qui veut faire de son mieux. C’est un homme qui veut tout faire et tout bien faire sinon rien. Et c’est ce que j’admire chez ce personnage qui nage contre le courant, qui s’acharne à vouloir tout gérer tout seul, tout encaisser, même quand il a des gens sur qui compter comme Val, l’ami fidèle et protecteur, ou encore Enzo, l’amant patient et confiant. Mais comment ne pas se donner à fond quand on doit protéger quelqu’un comme Calame ? Cet incroyable bout de chou dont la maltraitance a fait des dégâts proches de l’irrémédiable, qui voit la vie et les gens en palette de couleurs, qui aime le chocolat chaud et les gâteaux et qui refuse d’affronter le monde extérieur. A la découverte de ce personnage, une bouffée de tendresse et d’élan protecteur m’a traversé à son égard, tout comme Nath.
Je pourrais encore discourir longuement sur ces personnages, notamment Val dont je parle peu mais qui apporte tellement à ce roman et ses autres personnages. Val qui est présent, souvent dans l’ombre, mais toujours là quand on en a besoin. Mais je vais plutôt vous laisser les découvrir à travers la plume de Karine, bien plus belle et forte que la mienne, et vous parler un peu plus de l’intrigue. Intrigue qui ne cesse de monter en tension à chaque changement de point de vue, créant des effets d’attente qui nous empêche de reposer le roman. On suit en effet la difficulté de Nath à trouver un équilibre dans sa vie quand Calame y entre de manière fracassante. Loup solitaire et violent, plongé en plein cœur d’un monde de gang et de tournois de combat, le voilà en charge d’un petit louveteau traumatisé aux portes de la mort.
Vous en dire plus serait vous gâcher la lecture de ce roman si atypique et incroyablement bien écrit. Je vous laisse donc ici sur une dernière chose : lisez Meute.
À l’occasion du SLPJ de Montreuil, j’ai pu revoir l’autrice de la série La Dernière Geste, Morgan Of Glencoe (mon avis ICI) . Nous avons pu échanger un moment sur le troisième tome que j’ai dévoré cet automne et sur le Temps du Teuz que je venais de finir quelques semaines auparavant. Suite à cela, elle a accepté de répondre à quelques unes de mes questions, que je vous partage ici ! (Petite surprise en fin d’article 😉 )
Concernant ton univers…
Pourquoi avoir centré l’histoire sur la France, le Japon, l’Empire Ottoman et la Grande Bretagne ?
Alors, techniquement, l’intrigue est principalement centrée sur la France et Keltia, qui n’est pas du tout la Grande Bretagne par contre. (ne dites jamais ça à un Irlandais ou à un Breton vous allez les vexer, hahaha !) la Celtie, dans notre monde à nous, qui se dit donc « Keltia » dans le monde de La Dernière Geste (et un peu dans le nôtre, selon les langues) est l’ensemble des pays considérés aujourd’hui comme celtes ou de survivance celtique, à savoir : l’Irlande, la Bretagne, l’Ecosse, le Pays de Galles, l’île de Man, la Cornouailles… et il y a un petit switch géographique pour une question de cohérence, l’Angleterre n’existe pas, et est remplacée par Logres, c’est-à-dire le royaume du Roi Arthur (bon, qui a existé et est décédé depuis un bail par contre) et la Galice, qui dans notre monde fait partie des pays celtes, ne l’est pas ici parce qu’elle est trop éloignée des autres et dans le contexte que j’ai placé, ça n’aurait pas fonctionné. Donc la Grande Bretagne, dans mon univers… n’existe tout simplement pas. Cette longue introduction est nécessaire, parce que ce qui est en jeu dans La Dernière Geste est précisément un choc civilisationnel, entre un pays qui est une spéculation (optimiste, disons-le) sur ce que certains peuples Celtes auraient pu devenir s’ils ne s’étaient pas fait dézinguer par les Romains, (oui, donc, Keltia, quoi) et en face un pays plus proche de notre civilisation occidentale actuelle. Le Japon et le Sultanat Ottoman, bien que représentés par un nombre assez important de personnages, ne sont pas des lieux de l’action. Ils sont, en revanche, des acteurs politiques d’importance avec lesquels les autres doivent constamment compter, des civilisations à part entière qui imposent elles aussi leurs conditions, traditions et enjeux au cours de l’intrigue.
Pourquoi cette époque ?
La Dernière Geste se passe dans l’équivalent très approximatif de nos années 90… sauf qu’elles n’ont rien à voir avec nos années 90. L’écart technologique entre les classes sociales y est très marqué, et dans une même ville, le noble local peut avoir accès à de la VR quand la cousette rêvera d’avoir l’eau courante. Quant à pourquoi… heu. Parce que c’est fun, et que c’était une époque pas/peu explorée au moment où j’ai commencé l’écriture du tome 1, et que donc ça me faisait marrer d’essayer. J’étais pas lae seule, apparemment, puisque depuis c’est devenu un peu plus courant de sortir la Fantasy de l’époque médiévale.
De quelle nationalité de l’univers es-tu et pourquoi ?
Bah, mon prénom c’est Morgan, donc le prénom le plus universellement celte avec, genre, Ana, et mon pseudo c’est of Glencoe, donc du nom d’une montagne écossaise, je joue de la harpe celtique, je chante en Breton et j’aime beaucoup trop la littérature galloise… j’ai vraiment besoin de dire ? XD Plus sérieusement, c’est ma culture, et en dépit des apparences elle est sous-représentée, et souvent mal représentée, en SFFF. La plupart du temps les gens confondent culture celte et culture scandinave, ce qui n’a rien à voir, et en général les gens se contentent de vagues références pas toujours cohérentes ou très très déformées… Donc, bon. Si je ne joue pas mes cartes pour défendre ma culture, c’est pas les autres qui vont le faire pour moi !
Quel a été le personnage qui t’a donné le plus de fil à retordre ?
Oh, ils font tous n’importe quoi, y’a pas moyen. J’veux dire, même le physicien en fauteuil roulant est incontrôlable, alors ! Mais Aliénor est la plus difficile, parce qu’elle calcule absolument tout. Aliénor, c’est le personnage le plus redoutable de LDG, elle est même redoutable pour moi. C’est le perso dont chaque mot est pensé, pesé, et si elle se lâche c’est toujours en solo dans son coin…
Quel est le personnage dans lequel tu te retrouves le plus ?
Bran.
Que peux-tu nous promettre pour la suite ?
Le 4ème chant s’appelle Lys de Guerre donc, heu. Ma réputation va pas aller s’arrangeant ? Mais au moins la fin sera jouissive. C’est promis.
Quelle est la chose que tu préfères dans ton univers (objet, invention, système…)
Les harpes en glace. Sérieux, ce serait tellement pratiiiiique ! Bon, mais d’accord, si je pouvais me téléporter en chantant, je dirais pas non. Et en vrai le truc dont je suis vraiment fièr c’est le système social keltien. Mais c’est trop long à expliquer en une interview. Sauf si vous avez 3 mois et beaucoup de neurones à y consacrer XD
Quel est le tome qui a été le plus facile à écrire/ construire ? Le plus difficile ?
Le plus facile, c’était l’Héritage du Rail. Il a beaucoup stagné pendant un temps mais c’est uniquement parce que je ne pouvais pas lui donner l’attention qu’il méritait : au moment où je la lui ai donnée, il s’est déroulé tout seul comme un grand, tout s’agençait exactement comme il fallait, les personnages étaient à fond, bref, un plaisir. Et le plus difficile… Je suis dedans. Lys de Guerre est franchement un énorme pavé, hyper complexe, qui alterne entre guerre, espionnage, tragédies, révoltes, destins brisés et coups du sort, et je ne veux laisser aucun personnage point de vue de côté dans ce vaste marasme. Du coup, oui : je galère. Mais genre en bien. Je peux le faire, hein, mais je galère.
De manière plus générale…
Ranges-tu ta bibliothèque d’une manière particulière ?
Alors, oui et non. Déjà, ce n’est pas ma mais notre, puisque mon mari est aussi grand lecteur que moi, donc ça n’arrange vraaaaiment pas le problème, et ensuite on vient de déménager et ce déménagement était à 80% constitué de livres et d’instruments de musique. La large majorité des bouquins est actuellement dans des bibliothèques sans ordre précis, à quelques exceptions près : les livres de cuisine de mon mari sont tous au même endroit, ainsi que mon « étagère chouchou » où sont rangés mes Elfquest, mes (nombreuses) éditions du Seigneur des Anneaux et quelques autres titres (dont Un éclat de Givre et Un reflet de Lune d’Estelle Faye). Sinon, il y a aussi une bibliothèque (le meuble, question taille imaginez la Billy Ikea à peu près) qui est en fait la PAL de mon mari. Si je prends un livre dedans, je le remets au même endroit du coup, pour pas qu’il soit perdu dans sa PAL.
As-tu des rituels ?
Oui, et il y en a au moins un ici que je peux dévoiler même s’il n’est pas trop en rapport avec la littérature… tous les matins, de 9h à 10h30, je joue de la harpe. Je m’échauffe, ensuite je travaille les morceaux en cours et ensuite je fais de l’entretien de répertoire, en buvant du thé. Bon ça c’est très normal pour une musicienne pro. Par contre, je le fais sur Twitch, et ça c’est moins normal. Si vous voulez venir partager mon rituel matinal, c’est du lundi au vendredi, et c’est là : https://www.twitch.tv/morgan_ofglencoe
Quels/quelles auteurs/ autrices ou livres t’inspirent le plus ?
Dans les lointains, Wendy et Richard Pini, Taliesìn et Laini Taylor.Dans les proches, mes amies Estelle Faye, Lionel Davoust, Xavier Dollo et Floriane Soulas. (et autant par leur amitié que par leur rapport à la création que par leurs oeuvres. Je vous kiffe, les copaines.)
Quel livre aurais-tu voulu avoir écrit ?
Aucun. Si c’est une autre personne qui l’a écrit, c’est pas moi, donc c’était pas à moi de raconter cette histoire-là. Moi, j’écris les livres qui me manquent, pas ceux que j’ai déjà sous la main !
Un petit mot pour la fin ?
Voui ! Je voudrais dire ceci à toutes les apprenties-plumes : tout texte est une victoire. Même s’il est mal écrit, bancal, pas fini, avec des fautes d’orthographe et de grammaire partout, on s’en fiche. L’acte d’écrire est votre première victoire. Ce n’est pas la dernière, ce n’est pas celle qui vous consacrera aux yeux du monde, ce n’est pas celle qui vous ouvrira les portes d’un éditeur, peut-être, c’est vrai. Mais sans elle, sans cette première victoire qui s’appelle « écrire », aucune des autres ne viendra jamais.
À l’occasion de cette rencontre, les éditions ActuSF ont très gentiment accepté de nous gâter et de vous offrir la possibilité de gagner un exemplaire du premier tome (ou de la suite si vous l’avez déjà) ! Rendez-vous sur mon compte Instagram pour participer !
« Tu vois ? La musique est vivante ! Il faut l’aider à déployer ses ailes, pas l’enfermer dans une prison trop étroite ! »
Manel est une Tisseur de rêves.
Grâce à son violon, elle modifie la réalité.
Mais son pouvoir suffira-t-il à repousser les cauchemars qui déferlent sur l’école ?
Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’un très sympathique roman fantastique jeunesse écrit par Manon Fargetton, que je connais principalement pour ses romans Fantasy adulte.
Nous suivons dans ce premier tome, Manel, petite fille violoniste et perfectionniste qui, accompagnée de ses amis, doit lutter contre les cauchemars qui s’abattent sur son école. Manel est un personnage très attachant, une petite fille qui subit une grande pression, ce qui permet un aperçu d’une relation intrafamiliale assez rare en littérature jeunesse mais très juste et réaliste, que j’ai trouvée très bien exploitée. C’est un roman court, que j’ai dévoré avec beaucoup de joie, captivé par les aventures rocambolesques de ce quatuor d’amis. Les différents pouvoirs sont originaux et correspondent aux personnalités de chaque personnage.
Donc si vous cherchez une lecture jeunesse sympathique à lire d’une traite, ce livre est fait pour vous !
« La magie, c’est parler à l’oreille de géants endormis. »
Entrez, entrez. Asseyez-vous, n’ayez pas peur. Il reste de la place, là, au fond, près de la cheminée. Oui. C’est bien. Très bien. Commandez des bières, des pommes braisées, ce que vous voudrez, mais faites vite. Vous autres, dans la paille, rapprochez-vous, calez-vous contre les murs, les tonneaux, les pieds des tables. Voilà… Le feu ronfle, les bûches craquent. La nuit est tombée. Les marmites sont vidées. Laissez-vous aller. Fermez les yeux. Juste un peu. Et écoutez-moi. Je vais vous raconter une histoire. Celle de notre île d’Oestant où dorment trois géants : Baile, aux rêves de mort et de musique, Leborcham, mère du brouillard, des collines et des plaines, et enfin le puissant Fraech aux songes de gloire et de batailles. Je vais vous parler de guerres, d’amour et de trahisons, de cris, de sang et de larmes. Je vais vous parler de grands espoirs, de ce qui est vain. De ce qui meurt. Alors, fermez les yeux. Laissez-vous aller. Voilà. Mon histoire commence sur la lande, en bord de mer, dans le château de l’étrange roi Lothar.
Sans doute le roman que j’attendais le plus cette année. J’ai été intriguée par les quelques lignes que David Bry a semées sur ses réseaux sociaux durant l’écriture et le travail éditorial des éditions HSN a achevé de me convaincre avec sa couverture magnifique. Sitôt acheté, sitôt lu (ou presque). Et comme chaque roman de David Bry, il a été un coup de cœur.
Comme toujours, l’écriture de l’auteur a pour moi cet effet magique de me porter dans son univers tragique, poétique où les personnages font face à leur destin, l’épée au clair. Ici ce sont deux frères qui s’affrontent selon les rêves des Géants, sous la menace de la brumenuit qui engloutit peu à peu leur monde. Une lutte sanguinaire, épique, tragique qui emprunte tout aussi bien à la tragédie antique qu’à la littérature médiévale. Des personnages hantés, empreints de doutes et de remords, des personnages humains et légendaires, dont on racontera l’histoire jusqu’à la fin des temps. Je ne saurais vous en dire plus de peur de vous gâcher l’incroyable conte qu’est ce roman. Je vais donc m’arrêter sur ces quelques lignes et vous dire une dernière chose : lisez-le. Et à l’auteur : merci pour ce nouveau coup au cœur.
L’an dernier, je vous ai fait une petite story sur Instagram avec mes recommandations d’hiver et je me suis dis que j’allais refaire l’expérience mais avec un post sur le blog un peu plus détaillé !
Fingus Malister, Ariel Holzl (Rageot)
« Préparez votre soupe ! Trouvez 120g de de sève de mandragore, 80g d’or des fous. Mélangez-les dans un bocal à élixir, faites mijoter une journée à feu follet. Répandez-la sur tout cadavre frais, il reviendra à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification sera accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui…
Le premier qui me vient en tête est donc Fingus Malister ! Premièrement pour sa couverture parfaite pour la saison mais aussi pour l’atmosphère spooky et automnal que dégage l’histoire et l’univers. Je trouve également que l’humour décalé et le caractère bien particulier de Fingus colle bien à cette ambiance.
Les + :
Des personnages attachants
Une intrigue rocambolesque
Un univers décalé et drôle
Les énigmes de l’aube, Thomas C. Durand ( ActuSF)
« Bonjour, c’est ici pour apprendre la magie ? »
Anyelle a un don. Un sacré don même ! Elle peut renforcer la magie de ceux qu’elle touche. Mais pour maîtriser cette aptitude et apprendre, elle doit quitter la forêt qui l’a vue naître… La voilà en route, joyeuse, insouciante et un peu maladroite pour une école prestigieuse de magie… qui n’aime malheureusement pour elle, ni les filles ni les pauvres…
Avec ce premier roman d’une série hilarante, Thomas C. Durand, cofondateur de la chaîne YouTube La Tronche en biais, nous offre un récit de fantasy humoristique de haute volée et une héroïne très attachante.
A nouveau, la couverture du roman est parfaite pour la saison avec ses magnifiques couleurs orangées. C’est également un très bon roman de Fantasy jeunesse avec une petite Anyelle pleine de vie et très curieuse que l’on suit à travers son apprentissage de la magie dans une école qui ne voit pas d’un bon œil son arrivée.
Les + :
Des thématiques importantes abordées et bien exploitées
Une bonne dose d’humour
Un univers original et bien construit
La Dernière Geste, Morgan Of Glencoe (ActuSF)
Depuis des siècles, les humains traitent les fées, dont ils redoutent les pouvoirs, comme des animaux dangereux.
Lorsque la princesse Yuri reçoit une lettre de son père lui enjoignant de quitter le Japon pour le rejoindre, elle s’empresse d’obéir. Mais à son arrivée, elle découvre avec stupeur qu’elle a été promise à l’héritier du trône de France ! Dès lors, sa vie semble toute tracée… jusqu’à ce qu’une femme lui propose un choix : rester et devenir ce que la société attend d’elle ou partir avec cette seule promesse : « on vous trouvera, et on vous aidera. »
Et si ce « on » était la dernière personne que Yuri pouvait imaginer ? »
Un monde steampunk mêlé de légendes et de magie, la Dernière Geste est un roman épique aux multiples thématiques avec une plume envoûtante.
Les + :
Une intrigue captivante
Un monde diversifié et complexe
De nombreuses thématiques intéressantes
Cassidy Blake, V.E. Schwab (Lumen)
Cassidy, accompagnée de son meilleur ami Jacob, fantôme de son état, a quitté Édimbourg pour se rendre sur le prochain lieu de tournage de l’émission télévisée de ses parents : Paris ! Entre deux dégustations de viennoiseries au chocolat et de délicieux macarons, la jeune fille visite les lieux les plus emblématiques de la capitale française. Et surtout, bien sûr, les plus inquiétants – à commencer par les catacombes ! Le gigantesque cimetière souterrain, qui serpente sous les rues et les parcs de la ville, abrite des milliers d’ossements (rien que ça !) et presque autant d’âmes errantes.
Mais voilà qu’après être remontée des profondeurs de ce macabre sanctuaire, la jeune chasseuse de fantômes éprouve la désagréable impression d’être suivie. Et que penser des accidents de plus en plus fréquents qui mettent Paris sens dessus dessous ? Tout porte à croire que Cassidy a réveillé un puissant esprit frappeur qui prend un malin plaisir à semer le désordre dans le monde des vivants.
L’adolescente et ses amis sauront-ils arrêter ce spectre perturbateur avant qu’il ne sème le chaos dans toute la capitale ? Victoria Schwab poursuit avec brio la série jeunesse Cassidy Blake et s’amuse à nous faire peur en nous entraînant dans les mystérieux souterrains nichés sous les pavés parisiens. Oserez-vous franchir les portes de l’empire de la Mort ?
Une belle histoire jeunesse de fantômes et de villes hantées comme on les aime ! Ce roman signé V.E. Schwab est parfait pour une période d’automne et pour Halloween.
Les + :
Une découverte des villes les plus hantées du monde
Des personnages attachants
Une mythologie réinventée
The Near Witch, V.E. Schwab
The Near Witch is only an old story told to frighten children.
If the wind calls at night, you must not listen. The wind is lonely, and always looking for company.
And there are no strangers in the town of Near.
These are the truths that Lexi has heard all her life.
But when an actual stranger—a boy who seems to fade like smoke—appears outside her home on the moor at night, she knows that at least one of these sayings is no longer true.
The next night, the children of Near start disappearing from their beds, and the mysterious boy falls under suspicion. Still, he insists on helping Lexi search for them. Something tells her she can trust him.
As the hunt for the children intensifies, so does Lexi’s need to know—about the witch that just might be more than a bedtime story, about the wind that seems to speak through the walls at night, and about the history of this nameless boy.
Roman anglais cette fois mais toujours signé V.E. Schwab, on entre dans un monde de légendes et de magie que je trouve parfait pour Halloween.