Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais, Ariel Holzl

« Il avait aussi dessiné au crâne une fine moustache noire avec un morceau de charbon. Mais pas de sourcils. Parce que ça, ça aurait été vraiment trop bizarre. »

« Préparez votre soupe ! Trouvez 120g de de sève de mandragore, 80g d’or des fous. Mélangez-les dans un bocal à élixir, faites mijoter une journée à feu follet. Répandez-la sur tout cadavre frais, il reviendra à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification sera accompli ! »

Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui…

Là où il y a une sortie de l’auteur Ariel Holzl, j’y suis ! Ayant a-do-ré (comprendra qui pourra !) les Soeurs Carmines, c’est les yeux fermés que je me suis lancée dans sa nouvelle sortie jeunesse. Et comme toujours… Un vrai coup de coeur !

Fingus Malister, un personnage adorablement insupportable

Si vous avez aimé Tristabelle, vous ne pouvez que tomber sous le charme de Fingus ! Personnellement, j’ai adoré ce petit chenapan qui cherche plus que tout à devenir le meilleur nécromancien et à récupérer le titre de seigneur maléfique de Bedlam que son père et son grand-père avaient avant de mourir, assassinés par les villageois en colère. Son humour et son arrogance m’ont fait sourire tout au long de ses aventures aussi loufoques les unes que les autres.

Polly, la véritable héroïne

Mais si j’ai aimé Fingus, ce n’est rien comparé à Polly. Cette petite sorcière adorable est une amie incroyable ! J’ai tout aimé chez elle, sa simplicité, sa douceur, son intelligence… C’est vraiment un très beau personnage. Si Fingus ne se rend pas compte au départ de sa valeur, il commence petit à petit par s’en apercevoir et j’espère qu’il le verra pleinement au prochain tome.

Une intrigue rocambolesque

L’intrigue se déroule sur une petite semaine dans le village de Bedlam. Fingus est à la recherche des ingrédients pour son Audition à l’académie d’Evergloom. Jusque-là, tout va bien. Mais c’est sans compter sur le caractère de feu (follet ?) de Fingus qui fonce tête baissée pour chacune de ses expéditions ! Le voilà donc empêtré dans mille et une petites aventures dont il ne doit la vie qu’au bon sens et la loyauté sans failles de Polly. Impossible de lâcher mon livre, passant d’une idée folle à une situation catastrophique ponctuée d’une touche d’intelligence de Polly qui est là pour tout remettre sur les rails.

« – Ta-da ! Voici mon Attrapeur-Récupérateur à Modulation Électromagnétique ! Ou A.R.M.E, pour faire plus court.

– C’est juste une canne à pêche, constata Polly. Avec un aimant à la place de l’hameçon.


-Ne sois pas jalouse de mon génie… »

Un univers abracadabrant

J’ai adoré suivre ces deux enfants dans leur chasse aux ingrédients assaisonnée d’un humour noir et de situations complètement loufoques. Les petits détails tels que les inventions (et surtout les noms !) de Fingus ou encore le monstre des douves qui envahit peu à peu la « maison » de Fingus… tout cela ajoute une saveur très particulière qui rend le récit encore meilleur.Vraiment, ce fut un pur bonheur de me plonger dans ce nouvel univers qui n’est pas sans rappeler Grisaille avec ses habitants si particuliers, son atmosphère gothique et cet humour décalé qui fait le charme de la plume d’Ariel Holzl.

En définitive, ce fut une lecture exquise avec des personnages fous, un univers qui l’est tout autant et une intrigue qui ne laisse pas le temps de souffler. Un vrai régal !

#magie #quête #ArielHolzl #Rageot

La Passe-Miroir, La Mémoire de Babel, Christelle Dabos

« Il sera une fois, dans pas si longtemps, un monde qui vivra enfin en paix.

En ce temps-là, il y aura de nouveaux hommes et il y aura de nouvelles femmes.

Ce sera l’ère des miracles. »

Deux ans et sept mois qu’Ophélie se morfond sur son arche d’Anima. Aujourd’hui il lui faut agir, exploiter ce qu’elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d’informations divulguées par Dieu. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d’adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn ?

Me revoilà donc comme promis pour vous parler du troisième tome de la Passe-Miroir. Ma relecture était censée durer jusqu’à la sortie du quatrième et dernier tome (J-8 à l’heure où je vous parle !!) mais j’ai été tellement emporté par les aventures d’Ophélie que je l’ai finalement dévoré en l’espace de trois jours. Il m’a fallu ensuite trois autres jours pour me remettre de mes émotions et me voici donc pour vous en parler !

Ophélie, un personnage qui se découvre

« Elle se sentit mourir. Elle allait enfin pouvoir vivre »

Si dans les deux premiers tomes j’ai admiré Ophélie pour son courage et sa détermination, ce n’était finalement rien comparé à ce tome-ci. Mon amour pour ce personnage ne cesse de grandir avec le temps et les tomes. On la retrouve donc coincée sur Anima, totalement désœuvrée et ne sachant pas quoi faire jusqu’au moment où Archibald l’aide à s’en échapper. La voici ensuite partie pour Babel toute seule, à la recherche de Thorn. Dans ce tome, elle est totalement livrée à elle-même. Elle est seule dans une arche qu’elle ne connaît pas et qui s’avère totalement différente d’Anima et du Pôle. Mais elle ne baisse pas les bras et continue sa quête.

Elle a eu beau subir des intimidations, des menaces de mort et j’en passe, au Pôle, ce n’est rien comparé à l’ébranlement qu’elle subit en entrant à la Bonne Famille. Durant son séjour à Babel, c’est son identité et ses compétences qui sont remises en question. Tout ce dont elle était certaine se voit ébranler, elle ne sait plus où elle en est, elle ne sait plus ce qui la définit, qui elle est. Elle traverse une réelle et douloureuse crise d’identité qui n’a fait que me rapprocher un peu plus de ce personnage. Mais encore une fois, Ophélie nous surprend en apprenant à nouveau à se regarder dans le miroir et accepter tout ce qu’elle y voit. Mais il faut avouer que Thorn ne lui facilite pas la tâche…

« Votre propension à malmener les statistiques est effrayante. »

Thorn, un personnage qui ébranle toutes les certitudes

« Je suis exigeant, rabat-joie, maniaque, asocial et estropié, énuméra-t-il d’une voix terrible. Vous pouvez me prêter tous les défauts du monde,mais je ne vous autorise pas à me traiter d’égoïste. « 

Thorn m’a complètement chamboulé. La première fois que j’ai lu ce tome, j’ai été tout autant déstabilisée qu’Ophélie en le retrouvant. Si dans la première partie du roman, on n’attend qu’une chose c’est de le retrouver, on ne s’attend clairement pas à ce qui arrive quand le moment vient. Son changement nous rend inquiets à son sujet, nous fait nous poser des questions, nous fait douter. La seconde partie est donc encore plus frustrante que la première car elle suscite encore plus de questions qu’on en avait au début de ce livre. Cela m’a rappelé le premier tome où je trouvais qu’on ne voyait pas assez Thorn et que ses passages étaient bien trop courts à mon goût. L’autrice à nouveau, joue avec cela et nous pousse à dévorer les pages afin de comprendre ce qui se passe.

Arrive donc les derniers chapitres du livre… Ah ces derniers chapitres ! Je retrouve mon Thorn taciturne et entêté et je retombe à nouveau profondément amoureuse de lui. Quel bonheur de le retrouver !

Babel, une nouvelle arche pleine de surprises

« La seule véritable erreur est celle qu’on ne corrige pas. »

J’ai adoré découvrir cette arche. Son fonctionnement si particulier, cet accent légèrement British que j’aime tant, cette culture un peu orientale qui rappelle l’Inde sous l’Empire britannique… C’est nouveau, original et frais ! Vraiment, ce fut un véritable plaisir d’arpenter cette arche en compagnie d’Ophélie et de découvrir de nouveaux personnages tels qu’Ambroise ou Blasius.

J’ai aussi beaucoup aimé l’univers de la Bonne Famille et du Mémorial. Cette quête constante de la connaissance qui se confronte aux problèmes de censure et de contrôle de l’information est vraiment une thématique que j’ai beaucoup aimée et qui est très bien exploitée.

J’ai également trouvé le personnage d’Hélène très intrigant. Elle est encore différente d’Artémis, de Farouk ou même de son frère jumeau, Pollux. Elle semble un peu plus alerte qu’eux et un peu plus consciente de ce qui se passe réellement dans ce monde. Sa tolérance envers les sans pouvoirs et les non-fils de Pollux m’a quelque peu rappelé Helga Poufsouffle dans Harry Potter (qui se trouve être ma maison !). J’espère qu’on la reverra dans le prochain tome.

Ce que j’ai trouvé le plus intéressant sur cette arche, c’est le fait que plusieurs civilisations sont mélangées. On retrouve des habitants de plusieurs autres arches, ce qui permet d’en apprendre plus sur l’univers que l’autrice a créé, sans avoir à voyager sur toutes les arches. C’est un choix ingénieux, qui concorde en plus très bien avec la légende de Babel. Rien n’est laissé au hasard !

« Le Mémorial de Babel, commenta Ambroise. C’est notre plus vieux monument, la moitié date de l’ancien monde. L’adage dit que toute la mémoire de l’humanité y repose. »

Une intrigue à en perdre haleine

« Raconter le passé en refusant de raconter la guerre, c’est mentir. »

Cette intrigue… Mon dieu cette intrigue ! (Oui oui, mon dieu, c’est le cas de le dire). J’ai rarement été autant dévorée par la curiosité qu’à travers ce tome. J’ai dévoré les pages à la recherche du moindre indice pour en apprendre un peu plus, pour mieux comprendre ce mystère que sont Dieu et l’origine des arches. Christelle Dabos nous mène totalement par le bout du nez, elle nous entraîne encore plus profondément dans les méandres de son univers si grandiose… C’est à en avoir le souffle coupé.

J’ai été stupéfiée par les révélations que ce tome apporte et cela a été une véritable torture de me dire la première fois qu’il allait falloir attendre pour avoir la suite… Durant ma relecture, j’ai presque eu l’impression de le lire pour la première fois tellement de petits détails importants m’ont échappé. Là encore, j’en suis ressortie encore plus époustouflée.

« Si violentes que fussent les émotions qui lui mettaient le corps en ébullition, quand arrivait le moment de les exprimer il n’en ressortait toujours qu’un pitoyable goutte-à-goutte. »

La plupart des lecteurs et lectrices trouvent ce tome un peu long et préfèrent les deux premiers. J’avoue avoir du mal à me décider sur celui que je préfère car chacun m’a ébranlé à sa manière. Mais je trouve que la longueur de ce roman fait sa force. Christelle Dabos trouve le moyen d’approfondir son univers et d’accroître notre curiosité, de développer ses personnages et de préparer la fin de cette aventure. Vraiment, je trouve qu’il n’y a rien à raccourcir, rien à accélérer. Tout est à la place qui lui est dû et tout est justifié.

C’est donc toute fébrile et en PLS que j’ai terminé ce troisième tome, bien trop tôt à mon goût au vu de la longue attente qu’il me reste pour l’ultime tome. Tome que je ne suis pas prête à accueillir non plus car il signera la fin d’une aventure que je refuse de terminer.

#disparition #quête #pouvoirs #diversité #souvenir #Mystère #ChristelleDabos

Jivana, Nadia Coste

« La mort te fuit,

Les dieux te gardent,

L’espoir suffit,

Quand l’ombre gagne »

Jivana est une jeune fedeylin qui porte en elle un joli secret : depuis toute petite, elle partage son corps avec l’esprit d’une déesse qui a échoué à se réincarner. Les deux âmes, loin d’être concurrentes, sont devenues amies et même un peu plus.

Alors que des nuées d’insectes obscurcissent le ciel et imposent une nuit sans fin, le désespoir frappe leur village. Jivana et sa déesse partent à la recherche d’une solution pour que l’astre du jour brille enfin à nouveau. Une quête périlleuse qui les changera à jamais…

J’avais beaucoup entendu parler de Jivana à sa sortie, notamment auprès de mes collègues de Bloggers’. J’ai donc sauté sur l’occasion de découvrir la plume de Nadia Coste à l’occasion de mon tout premier Service Presse en partenariat avec les Éditions ActuSF, que je remercie une fois encore pour cette opportunité. C’est donc parti pour un petit tour du Vaste Monde !

Jivana et Savironnah : un corps, deux entités

« Que n’aurais-je donné pour être près de toi ?

Un regard, un baiser, vaudrait tous les combats.

Si mes ailes t’enveloppent de leur maigre chaleur

Ce n’est rien comparé au foyer de mon coeur. »

La première chose qui m’a frappé dans ce livre et où j’ai trouvé la vraie touche d’originalité provient de Jivana et de Savironnah : deux esprits qui partagent un seul et même corps. En effet, quand Jivana n’était encore qu’une petite bulle, l’esprit de Savironnah a tenté de s’incarner en elle mais en vain. Elle est donc restée coincée dans le corps de Jivana et elles ont dû partager le même corps. Pourtant, plutôt que d’avoir l’impression d’avoir deux esprits totalement séparés, leurs relations est si fusionnelle qu’on a l’impression qu’elles forment un tout. Elles sont en parfaite harmonie, elles font chacune partie l’une de l’autre et elles ont appris à vivre comme cela.

Leur relation est touchante et profonde, on ressent la grande et vive affection que chacune éprouve pour l’autre et j’ai trouvé ce lien magnifique. Lien qui évolue d’ailleurs au fil de leur long périple. J’avoue avoir été déconcertée par la tournure que prend leur relation, je ne m’attendais pas à cette évolution-là, que j’ai du coup trouvé un peu rapide et tombant comme un cheveu sur la soupe. Je n’avais pas du tout vu cette relation sous cet angle et du coup ça a été un peu bizarre de changer de perspective aussi rapidement. Mais l’attachement de Jivanna et Savironnah l’une pour l’autre reste tout de même très belle, pleine de sincérité, d’amour et de tendresse. On ressent tout cela comme une brise qui caresse, une étreinte réconfortante, une chaleur agréable… C’est un très beau souvenir que je garderais de ma lecture.

Un monde vu en grand

Tout comme j’ai été charmé par la relation entre les deux personnages principaux, le fait de plonger dans le monde d’une petite créature volante a été vraiment très chouette ! Cela m’a apporté un petit quelque chose à ma lecture, qui fait toute la beauté de ce Vaste Monde.

C’était tout de même un peu perturbant au départ de devoir changer d’échelle quant à notre vision du monde, de visualiser les choses en plus grand, de se retrouver dans la tête d’un petit corps capable de monter sur un hibou considéré comme géant… C’est vraiment une expérience que j’ai aimé vivre, l’autrice réussis à nous faire visualiser les choses de manière convaincante. Je repense aux scènes où Jivana tente de rétablir son vol sous le souffle du vent, ses ailes blanches trop petites pour contrer l’air. Ce sont de petits détails qui font toute la différence.

Un long voyage

C’est donc avec ses petites ailes que Jivana s’envole vers une longue et rude quête pour sauver le Vaste Monde. J’ai bien aimé l’idée de quête et les différentes aventures que vivent Jivana et Savironnah.

Malheureusement, j’ai trouvé que le voyage n’était pas assez construit. Il y a trop d’enjeux en cours, trop de buts et on finit par s’y perdre car tout se mélange : il faut aider Savironnah à s’incarner, retrouver Tharanys, faire revenir le Dor… On espère que les réponses se trouvent à tel endroit mais finalement non, alors on va ailleurs et ainsi de suite… On a également plusieurs ennemis, on ne sait pas trop qui est le véritable ennemi dans le sens où ils n’ont pas de lien entre eux et cela a été assez perturbant pour moi. On ne s’arrête pas assez sur les choses importantes et du coup on a du mal à faire le tri dans les informations. Il y avait également un peu trop de prophéties à mon goût, je ne savais plus à laquelle on faisait référence et cela m’a un peu perdu.

« Un gardien pour veiller sur leur sommeil.

Les herbes du souvenir pour conserver l’esprit.

Les dieux s’endorment un soir et s’éveillent un matin.

Entre deux cycles de vue, ils hantent la terre, sans corps, dépossédés de leurs grands pouvoirs.

Lorsqu’ils changent d’enveloppe, leur mémoire complète revient enfin, et leur force aussi.

Mais un nouvel éveil ne peut se dérouler qu’à l’endroit même où a eu lieu le premier. »

Une belle mythologie

Mais même si j’ai trouvé qu’il y avait trop de prophéties différentes, j’ai trouvé la mythologie de cet univers très belle.

Des astres qui naissent de l’amour, des dieux qui protègent et guident leur peuple… C’est une mythologie basée sur l’amour, l’admiration et la dévotion. La croyance et la dévotion sont une véritable lumière à travers ce monde plongé dans l’obscurité.

Petit conseil pour la fin : il vaut mieux lire les romans de cet univers qui précèdent cette histoire, afin de ne pas être perdu dans les références. C’est quelque chose qui m’a personnellement manqué, beaucoup de choses m’ont échappés et ça m’a un peu frustrée. Mais ça, c’est uniquement parce que j’aime tout savoir ! Pour ceux que ça ne gêne pas de garder une part de mystère, cela n’influe pas du tout sur l’histoire en elle-même.

Donc pour conclure, ce fut une belle lecture pleine d’aventures. J’en retiendrais tout particulièrement cette belle relation pleine d’amour, de tendresse et de chaleur entre Jivana et Savironnah et le monde unique qui est né de la belle plume de l’autrice.

#magie #quête #voyage #Mystère #Naos #destin #survie

La Quête des Livres-Monde, Intégrale, Carina Rozenfeld

« Cher Ézéchiel, les vrais héros se cachent dans le courage, la ténacité et la générosité des gens ordinaires. »

Zec a seize ans et vit une adolescence parfaitement normale… jusqu’au jour où, à l’issue d’une nuit agitée, des ailes lui poussent dans le dos. Or Zec apprend bientôt qu’il est originaire d’une planète disparue dans le néant à cause de l’Avaleur de Mondes, et qu’il a pour mission de la ressusciter. Aidé d’Éden, une jeune fille ailée comme lui, il doit retrouver les trois Livres-Monde, cachés sur la Terre, où sont enregistrés les âmes, les lieux et l’histoire de ce monde perdu.

Mais cette quête s’annonce hautement dangereuse car l’Avaleur de Mondes est bien décidé à terminer ce qu’il a commencé…

Ce livre m’a été proposé comme Service Presse par les Éditions L’Atalante que je remercie énormément. J’avais déjà lu le Feu Secret de la même autrice, que j’avais beaucoup aimé et l’idée de super-héros ailés à attirer mon attention. Voici donc mon avis sur l’intégrale de cette incroyable aventure !

Ézéchiel, un super-héros comme on les aime

Ézéchiel est un personnage très attachant. Dès le début, on ressent beaucoup de sympathie pour lui, c’est un personnage qui m’a fait sourire dès les premières lignes. Il a un humour digne d’un adolescent de son âge, qui apporte de la légèreté au récit. Au fur et à mesure des trois tomes, il gagne cependant en maturité, il prend un air un peu plus grave et on sent qu’il commence à grandir. Il devient un super-héros plein de courage, brave, fidèle à ses compagnons et ses principes, mais aussi protecteur envers ceux qu’il aime.

Éden, un ange à l’état pur

« Au moins, on aura essayé. L’échec, c’est quand on baisse les bras, qu’on abandonne. »

Éden est un très beau personnage également. C’est une jeune fille intelligente, brave et combattante. Elle possède une grande force mentale, elle ne lâche rien. Elle est déterminée à aller jusqu’au bout même quand les autres commencent à douter et baisser les bras. Son évolution est plus subtile que celle de Zec mais on remarque qu’elle s’ouvre plus, qu’elle laisse entrevoir une certaine vulnérabilité qui m’a touché.

Louis, l’ami idéal

Quant à Louis, c’est l’un des meilleurs sidekick qu’un super-héros peut avoir ! J’ai beaucoup aimé ce personnage plein de bonne humeur, d’humour et de gentillesse. C’est un jeune garçon fidèle envers ses amis, qui mène un combat qui n’est pas le sien par pure loyauté, ce que j’ai trouvé très honorable de sa part. C’est également un héros à sa manière, même sans super pouvoir.

Ce petit trio m’a beaucoup fait penser au Golden Trio dans Harry Potter, notamment par rapport à la belle amitié entre Zec et Louis, mais aussi les différents rôles de chacun. Sauf que cette fois, Hermione tombe amoureuse de Harry…

Ézéchiel et Eden, une belle histoire d’amour

J’ai trouvé la relation entre ces deux personnages très mignonne. Le couple est adorable, touchant et romantique. C’est une romance parfaite pour un roman d’adolescent comme celui-ci. Ce n’est d’habitude, pas vraiment ce que j’apprécie, mais là c’est une relation qui fait du bien, qui fait sourire et rêver.

Eyver, le mentor par excellence

Ce trio serait néanmoins perdu sans leur mentor, Eyver. J’admire beaucoup cet homme honorable, qui s’est sacrifié sans le moindre doute, sans la moindre hésitation pour son monde, pour une noble cause. Il a su guider Zec, Éden et Louis jusqu’au bout et mener à bien sa mission. Il m’a beaucoup fait penser à Charles des X-Men, ce qui m’a fait très plaisir et m’a permis de m’attacher tout particulièrement à ce personnage.

L’Avaleur de Monde, un méchant digne d’une épopée

J’ai beaucoup aimé le concept de ce méchant presque mythique, légendaire. Le fait qu’il ne soit pas réellement méchant, qu’il soit simplement ce qu’il est parce qu’il faut qu’un équilibre existe, m’a beaucoup plu. C’est le Néant, sa définition même, qui existe pour que le réel, le concret puisse exister. Il détruit pour que construire et exister ait un sens et je trouve que cette idée est très bien exploitée.

J’ai beaucoup aimé le reste des personnages, que j’ai trouvés très bien exploité, chacun à leur manière. Cependant, j’ai été assez mitigé concernant le personnage de Léa. J’ai eu du mal à m’attacher à elle-même si je trouve sa relation avec son père vraiment très beau.

Chérébith, un monde enchanteur

« Chérebith. Tu as entendu ce nom hier. C’était un monde magnifique, extrême, violent et doux à la fois. « 

L’univers est tout aussi magique et héroïque que les personnages. J’ai été enchantée par Chébérith, ce monde aux deux lunes, peuplé d’hommes aux grandes ailes, de créatures incroyables et d’une culture propre à lui-même… J’ai adoré en savoir plus sur ce monde qui sort tout droit de l’imagination de l’autrice et que je trouve incroyable.

J’ai également beaucoup aimé voyager à notre propre monde ! On passe de différents endroits de la France à l’Amérique Latine à la recherche de ces fameux Livres-Monde…

Les Livres-Monde, un concept étonnant et fabuleux

Le concept des Livres-Monde est tout simplement génial. Trois Livres qui permettent de recréer tout un monde, des énigmes, une chasse au trésor… J’ai été transporté du début à la fin.

Le seul petit bémol que je trouverais à cette histoire est le fait que c’est un monde manichéen. J’aurais aimé un peu plus de nuances, notamment au niveau des personnages par exemple. Mais d’un autre côté, c’est un livre qui fait rêver, qui donne de l’espoir et le sourire, que je conseille si vous avez envie d’une belle histoire de super-héros !

#SuperHéros #magie #voyage #quête #romance #amitié #adolescence #Nature #CarinaRozenfeld

Perismer, Livre I : La Reine des Noctères

« Que ce soit chez les fayeries ou les humains, il semblait n’exister qu’une seule espèce de mâles. Un simple sourire suffisait à leur faire envisager une conclusion des plus évidentes. Et dans un deuxième temps, sans se préoccuper de votre avis, ils vous considéraient comme leur propriété exclusive. »

Ils sont cinq. Cinq adolescents qui vivent depuis leur plus jeune âge dans un monastère isolé du monde extérieur. Par une nuit tragique, ils échappent de justesse à l’agression de ténébreuses créatures et, pour survivre, doivent se résoudre à l’exil.

Un long périple les attend, au cours duquel ils n’auront pas d’autre choix que d’apprendre à s’entraider et à dépasser leurs différences, car face à eux se dresse la Reine des noctères, un fléau qui les considère déjà comme ses pires ennemis.

Ayant rencontré l’auteur durant le SLPJ de Montreuil, je me suis laissé tenter par cette aventure fantastique d’un groupe d’enfants choisis pour sauver le monde. Et c’est sans regret que j’ai fermé ce livre et que j’attends la suite avec impatience !

Des personnages bien particuliers

La première chose qui m’a frappé dans ce roman c’est la particularité des personnages. En effet, chaque personnage a un trait spécifique, qui le définit. Ce qui rend chaque personnage unique en son genre.

Amonis, l’homme de main

Amonis est un jeune garçon défini par son physique. C’est un jeune homme au tempérament impulsif, qui n’est pas d’une intelligence exceptionnelle mais qui a une résistance physique à la douleur et à la magie qui dépasse de loin celle des autres. C’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié, surtout pour son amour pour les jumelles et sa volonté profonde de vouloir les protéger envers et contre tout. Il est comme un grand frère pour elles et il fait passer leur survie avant la sienne, leur bien-être avant la sienne. C’est un personnage très touchant et qui évolue bien.

Pharnis, l’intellectuel

Contrairement à Amonis, la particularité de Pharnis est son intelligence et sa culture. Il est passionné par ses recherches dans lesquelles il se plaît énormément. C’est celui qui a le plus de mal à quitter le monastère, à quitter ses livres. Il a une soif d’apprendre et il est doué à cela. Son savoir dépasse celui des autres malgré son jeune âge. Avec ce savoir, il développe une certaine maturité mais sans pour autant se défaire de son esprit d’enfant. Cet esprit refait surface quand il rencontre la très jolie Farah. J’ai beaucoup apprécié le rappel de son âge à ce moment, qui prouve que, quoiqu’il se passe, ce sont avant tout des adolescents, des enfants. J’ai beaucoup aimé Pharnis pour son amour de la connaissance et du savoir et son lien très fort avec Amonis, qu’il considère pratiquement comme un frère.

Erian, le télépathe

Quant à Erian, c’est un petit garçon craintif, qui est souvent paralysé par la peur. Il n’a pas de réel point fort, c’est un petit garçon comme un autre, au détail près qu’il est télépathe. Même s’il ne maîtrise pas totalement son don, il reste néanmoins quelqu’un qui possède un grand pouvoir. Mais cela reste beaucoup pour ses frêles épaules. C’est un personnage qui m’a beaucoup touché par sa fragilité et qu’on voit grandir et prendre des décisions difficiles au fil du voyage. Il fait preuve de beaucoup de courage pour endurer des évènements qui le dépassent.

Swenn et Colleen, les jumelles dragons

Swenn et Colleen sont deux petites jumelles qui se ressemblent autant physiquement que mentalement. Elles partagent un lien très fort, même pour des jumelles. Elles ne peuvent vivre l’une sans l’autre. Ce sont deux petites filles qui ajoutent une étincelle de joie et de lumière dans cet univers un peu sombre et monotone, une belle touche d’innocence.

Une famille pas comme les autres

Ce que j’ai beaucoup apprécié au sein de ce groupe, c’est qu’ils se voient plus comme une famille que comme des amis.

Amonis, Pharnis et les jumelles ont été élevés ensemble et partagent un lien très fort. Les deux garçons sont comme des frères et les jumelles voient en eux, des grands frères prêts à tout pour les protéger.

Erian est un peu à part, du fait qu’il n’est arrivé que plus tard. Mais il entretient tout de même une relation presque fraternelle, quoique conflictuelle, avec Amonis.

Ce lien très particulier change un peu de ce que l’on a l’habitude de voir. Si on s’attend à un lien d’amitié fort, on ne s’attend tout de même pas une fraternité aussi profonde. Personnellement, je n’ai pas réussi à les voir comme des amis mais plutôt comme une grande famille, comme des frères et sœurs, et je trouve cela très bien. Cela rend leurs relation tout à fait uniques.

Farah, la fayeries téméraire

Si les jumelles sont la touche d’innocence, Farah, elle, est la touche de féminisme de ce livre. C’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié, fort et au tempérament de feu. Elle sait ce qu’elle est, ce qu’elle représente et elle en est fière. C’est une combattante, une guerrière qui n’hésite pas à prendre les armes. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé pour sa farouche détermination et son assurance.

Ces six personnages ne sont que des enfants qui se voient attribuer un lourd fardeau pour leurs jeunes épaules. Ce que j’ai le plus apprécié chez eux, c’est le fait qu’ils ne maîtrisent pratiquement pas leurs pouvoirs, qu’ils sont totalement dépassés par les évènements. Cela dénature totalement le cliché des héros aux pouvoirs incroyables capables de sauver le monde. Ce ne sont que des adolescents sur qui le ciel est tombé sur la tête. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et ils tentent le tout pour le tout afin de survivre. Au final, ce n’est pas leurs pouvoirs qui font d’eux des héros mais c’est leur courage et leur force qui leur permettent de survivre et de continuer leur chemin.

Etan d’Ismaval, le Chevalier plein d’honneur

Heureusement pour cette jeune petite équipe, ils ne sont pas seuls ! Etan d’Ismaval, le héraut royal a pour mission de les escorter en lieu sûr. Si tout ne se passe certes pas comme prévu, le chevalier reste tout de même fidèle à sa parole et suit les enfants pour les protéger coûte que coûte. C’est un personnage qui impose le reste et qui s’attache de plus en plus aux enfants, notamment à Erian. Il agit avec honneur et courage tout au long de cette aventure et c’est un personnage que j’ai beaucoup aimé découvrir.

Un univers imaginaire européen

L’histoire débute dans un monastère comme on en voyait à l’époque dans les pays européens, notamment en France. Les jumelles sont les seules représentantes de la gent féminines et les moines vivent selon un rythme donné. C’est également un paysage boisé, qui rappelle nos paysages et cela m’a fait plaisir, moi qui suis plutôt habituée aux inspirations américaines ou anglaises. C’est d’ailleurs un univers bien développé, on découvre différents peuples, différentes cultures. J’ai beaucoup aimé la tension qui réside entre les fayeries et les hommes, leur divergence d’opinion et leur vision du monde totalement différente.

Autre petit point positif : j’adore l’idée des griffons ! J’en ai rarement trouvé dans mes lectures et c’est une créature que j’aime beaucoup.

Un style vagabond

L’histoire tourne donc autour de ce malheureux groupe d’adolescents qui se retrouve plongé dans une aventure qui les dépasse totalement. On passe d’un point de vue à un autre au sein du groupe et c’est une idée que j’ai beaucoup aimée. On commence par le point de vue d’Amonis pour ensuite vagabonder à travers les différents points de vue des personnages. Cela m’a permis de m’attacher un peu plus à cette petite bande et de découvrir leur manière de voir les choses.

Une intrigue aventurière

Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est l’esprit du voyage. Si l’on passe d’un point de vue à un autre, on passe également d’un lieu à un autre. La bande d’adolescents ne cessent de fuir la menace qui pèse sur eux, essayant de trouver refuge tout d’abord chez (insérer le nom) puis chez les fayeries.

Pour conclure, ce fut un très beau voyage en compagnie d’adolescents attachants et courageux dans un univers original et riche. J’ai hâte de connaître la suite de leurs aventures !

#quête #magie #amitié #pouvoirs #survie #surnaturelle #FranckDive #Naos

Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l’Anneau, J.R.R. Tolkien

« Trois Anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel,

Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,

Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas,

Un pour le Seigneur des Ténèbres sur son sombre trône

Dans le Pays du Mordor où s’étendent les Ombres.

Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver,

Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier

Au Pays de Mordor où s’étendent les Ombres. »

Une contrée paisible où vivent les Hobbits.

Un anneau magique à la puissance infinie.

Sauron, son créateur, prêt à dévaster le monde entier pour récupérer son bien.

Frodon, jeune Hobbit, détenteur de l’anneau malgré lui.

Gandalf le magicien, venu avertir Frodon du danger.

Et voilà déjà les Cavaliers Noirs qui approchent.

C’est ainsi que tout commence en Terre du Milieu entre la Comté et Mordor.

C’est ainsi que la plus grande légende est née.

Aujourd’hui je vous présente mon avis sur un des plus grands classiques de la Fantasy. Eh oui, on parle bien du fameux Seigneur des Anneaux ! Ce magnifique gros pavé qui fait peur à tout le monde mais qui fascine tout autant. Voici ce que j’en ai tiré !

Un univers tout en complexité et poésie

Tout d’abord, j’ai trouvé que l’univers était vraiment complet. Quand on regarde le film, on trouve déjà la plus grande partie du fil rouge, mais le livre est tout en détails, il se passe tellement de choses que le film n’aurait pas pu tout mettre.

L’auteur a le sens du détail, on passe beaucoup plus de temps avec les quatre hobbits, il y a tout pleins de chansons… C’est le même univers mais vu à l’aide d’une loupe et c’est extraordinaire ce qu’on peut trouver.

Frodo, un personnage courageux

Du côté des personnages, j’ai eu un peu de mal à m’attacher à Frodo, préférant plutôt ses compagnons. C’est un bon personnage, adorable, drôle parfois, assez « humain » si l’on peut dire et très courageux quand on y pense. Mais je n’ai pas réussi à vraiment l’apprécier comme les autres personnages.

Sam, un fidèle compagnon

Je me suis plus attachée à Sam par exemple. Sa fidélité et sa bravoure, m’ont tout particulièrement touché. Il n’a rien à faire ici, ce n’est pas son histoire ni son fardeau mais une fois qu’il promet de suivre Frodo, il ne manque pas à sa parole même quand il est mort de peur et que c’est de plus en plus dangereux voire suicidaire de continuer.

La Communauté de l’Anneaux

Ces deux personnages sont accompagnés par les autres tout au long de leur périple.

J’ai trouvé Merry plus mature que dans le film. Parmi les hobbits, c’est celui qui est le plus réfléchi. Du coup, on voit tout de même une certaine différence avec Pippin, qui est plus curieux, plus insouciant.

J’ai adoré Aragorn bien sûr. C’est mon personnage préféré. Il est à l’écoute des hobbits, sévère parfois mais aussi aimable et serviable. Il semble assez proche des hobbits en général. C’est aussi quelqu’un de humble, qui ne se met pas en avant, qui a le sens de l’honneur et du courage. C’est vraiment un très beau personnage auquel je me suis énormément attachée, contrairement à celui de Boromir. Je l’ai trouvé trop fier et arrogant. Il sous-estime tout le monde, c’est quelqu’un de borné qui refuse de voir les failles de son plan et d’écouter ce que les autres ont à ajouter. D’un autre côté, j’ai bien aimé le fait qu’il ne meurt pas même si c’est le personnage que j’apprécie le moins.

En revanche, j’ai beaucoup aimé Legolas. Il est plus joyeux et a beaucoup plus d’humour dans le livre que dans le film et j’aime beaucoup cette facette de lui. J’ai beaucoup apprécié les elfes en général, qui sont des êtres à la fois majestueux, gracieux, sages mais aussi joyeux et plein d’humour. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Gimli, qui diffère un peu des nains du Hobbit. Il est certes parfois grincheux, mais il est déjà moins borné. Et puis sa manière de se rapprocher de Legolas et des elfes en général est assez drôle et touchante. Il fait preuve d’une grande ouverture d’esprit. C’est un peu dommage qu’il n’est pas assez mis en avant, j’espère que ce sera le cas dans les prochains tomes.

Vient enfin le personnage de Gandalf. C’est le personnage que je préfère après Aragorn. Je l’avais déjà beaucoup aimé dans le Hobbit, et le retrouver dans cette aventure m’a vraiment fait plaisir. Surtout que cette fois il est un peu plus présent. On découvre également une facette un peu plus sombre de lui, cette crainte de toucher l’Anneau de peur de l’utiliser à mal à cause de ses pouvoirs, cette colère qui fait fuir tous les ennemies le rend parfois assez intimidant. Sa mort a d’ailleurs été très triste et tragique, il était vraiment un atout non négligeable pour la Communauté de l’Anneau et un ami très cher à tous.

Une intrigue passionnante

Du côté de l’intrigue, j’ai trouvé l’histoire géniale, j’ai adoré ce qui se passe, la manière dont tout cela se déroule, les différents obstacles et l’aide qu’on apporte à la Communauté. Malheureusement, c’était parfois un peu long, j’ai eu un peu de mal pendant quelques passages à garder une lecture assidue. C’est surtout après la Moiria que j’ai trouvé que le récit devenait plus fluide, plus facile à suivre. C’est d’ailleurs surtout le début qui m’a posé le plus de problèmes. J’avais bien aimé le passage avec Tom Bombadill mais j’ai très vite trouvé ça trop long et sans réelle importance. Mais sinon, de manière globale, j’ai beaucoup aimé l’histoire et j’ai vraiment hâte de m’atteler à la suite de l’aventure !

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