« There were two kinds of monsters, the kind that hunted the streets and the kind that lived in your head. She could fight the first, but the second was more dangerous. It was always, always, always a step ahead.”
Kate Harker is a girl who hunts monsters. And she’s good at it. August Flynn is a monster who can never be human. Nearly six months after Kate and August were first thrown together, the war between the monsters and the humans is a terrifying reality. In Verity, August has become the leader he never wished to be, and in Prosperity, Kate has become the ruthless hunter she knew she could be. When a new monster emerges from the shadows-one who feeds on chaos and brings out its victim’s inner demons-Kate must face a monster she tought she killed, a boy she thought she knew, ans a demon all her own…
La fin de This Savage Song m’avait laissé un peu sur ma fin. Le duo si particulier que formait Kate et August s’était séparé et je n’avais qu’une hâte : qu’ils se retrouvent.
Une intrigue à la Schwab
N’étant plus à mon premier roman de Victoria Schwab, je m’attendais à une intrigue qui prend le temps de s’installer et donc à des retrouvailles décalées. Cela ne m’a pas empêché de me languir du moment où Kate retrouve August et que ce duo qui avait fait la force du premier tome reprenne du service.
J’avoue avoir eu un peu peur de me retrouver dans une intrigue qui serait un peu répétitive par rapport au premier tome avec le Nord contre le Sud. Mais j’ai été agréablement surprise par la nouveauté qu’insère l’autrice dans ce second tome, ce nouveau monstre qui redéfinit rivalité et alliance au sein de Verity. L’intrigue se fait nouvelle, l’enjeu tout aussi élevé voire plus encore que le précédent, la tension à son paroxysme… Tout qui fait qu’on est happé par cette histoire.
Un mauvais timing de lecture
Malheureusement, j’ai eu beaucoup de mal à finir ce livre. Non pas parce qu’il était moins bien mais parce que je pense l’avoir lu au mauvais moment. Avec ma rentrée scolaire et le travail que j’ai dû fournir, j’ai eu beaucoup de mal à trouver du temps pour me poser et lire, surtout un livre en anglais. Cela m’a un peu découragé et mon moral en a pris un coup tout comme mon rythme de lecture et donc mon plaisir à lire ce livre.
Néanmoins, j’ai pu compter sur la manière dont l’autrice happe son lecteur pour me maintenir à flot et, sur la fin, j’ai pu enchainer les chapitres sans trop de problèmes.
“I know it hurts, » she said. « So make it worth the pain.”
« How? »
« By not letting go, » she said softly. « By holding on, to anger, to hope, or whatever it is that keeps you fighting. »
You, he thought.”
Des personnages toujours aussi nuancés
Ce qui m’a surtout gardé dans cet univers, ce sont les personnages. J’ai adoré retrouver une Kate un peu plus changée, un peu plus humaine, entachée par le désir d’humanité d’August, et ce dernier, plus froid, plus sombre, entaché par son frère qui le hante et le cynisme de Kate.
C’est un duo que j’aime vraiment beaucoup voir interagir, voir s’influencer l’un et l’autre. Je les perçois comme deux tâches d’aquarelle qu’une goutte d’eau vient mélanger et créer une nuance entre les deux.
Les autres personnages gravitent autour d’eux, chacun une tache plus ou moins sombre qui ajoute encore de la nuance, de la complexité.
Une partie sans gagnant
Dans ce roman se joue une partie d’échecs. Les monstres obscurs contre les humains à l’espoir lumineux. Sloan contre les FTF. Le quartier Nord contre le quartier Sud. Chacun évalue l’échiquier, développe une stratégie, avance ses pions… le tout dans une ambiance tendue, électrique, dans une optique de Victoire. Or, personne ne sort gagnant à la fin de cette partie.
J’ai adoré et détesté la fin de cette histoire. J’ai aimé la réflexion, la beauté de cette fin mais celle-ci m’a brisé le cœur. Je l’ai trouvé douce amère, représentant parfaitement cet univers de belle ville envahie par les monstres qu’est Verity.
« Mourning was its own kind of music— the sound of so many hearts, of so many breaths, of so many standing together. »
Pour conclure, ce fut une excellente suite et fin de cette monstrueuse duologie qui parle d’humanité, de monstre, de bon, de mauvais, de vie, de mort… Je tire à nouveau mon chapeau à Victoria Schwab pour cette incroyable histoire.