Fablehaven, tome 1 : Le Sanctuaire sacré, Brandon Mull

Fablehaven… Depuis des siècles, d’extraordinaires créatures se cachent dans ce refuge secret. Seth et Kendra, les petits-enfants du gardien, découvrent, éblouis, les fées, les géants et les naïades du sanctuaire. Mais aujourd’hui, Fablehaven est menacé par l’avènement de puissances maléfiques.
Ainsi commence le combat de Seth et de Kendra contre le mal, pour protéger Fablehaven de la destruction, sauver leur famille… et rester en vie.


Ce livre a été une totale découverte pour moi. Cadeau d’anniversaire de la part d’une personne qui m’en avait parlé avec nostalgique lorsque l’on échangeait sur les lectures de notre enfance, je l’ai reçu pour le découvrir à mon tour, bien qu’adulte maintenant.

Que dire ? Ce livre m’a laissé une impression étrange. J’ai beaucoup aimé l’univers des fées, fidèles au folklore comme je les aime. On y rencontre toute sorte de créatures plus mystiques les unes que les autres et j’ai trouvé cela très chouette. Le récit commence en douceur avant de monter crescendo, sans pour autant nous ennuyer sur la première partie parce que c’est celle de la découverte. Seth et Kendra se retrouvent dans le domaine de leurs grands-parents et prennent le temps de l’explorer, créant un suspense intéressant et une curiosité qui contamine le lecteur. L’ambiance est particulière, à la fois enfantine et dangereuse, légère et sévère, attisant cette curiosité.

J’ai en revanche trouvé quelques maladresses, notamment dans l’explication des règles de l’univers aux enfants. J’ai ressenti comme une explication forcée dans la narration, une justification qui arrive parfois comme un cheveu sur la soupe et qui fait sortir de la narration. Mais je pense que c’est ici la lectrice adulte et aguerrie qui parle. Enfant, je n’aurais absolument pas remarqué la chose et je serais restée dans un état d’émerveillement tout du long.

J’ai également senti une touche de sexisme sur une partie du livre qui m’a fait tiqué, malgré l’amélioration de la fin qui laisse un peu plus de place au caractère courageux de Kendra qui s’effaçait face à l’intrépidité de son frère au début. J’ai trouvé cela assez gênant de la voir toujours plus peureuse et moins héroïque que Seth alors que clairement, c’est elle qui a la tête sur les épaules et c’est lui qui attire les ennuis ! Comme je l’ai dit, la fin du roman revient un peu sur cela de manière plus égalitaire et c’est tant mieux.

C’était donc une chouette lecture que j’ai beaucoup aimé découvrir et j’en remercie Maël pour cela.

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